Durant mon enfance et mon adolescence, on ne mangeait absolument jamais de patates douces : elles ne figurent pas dans l’éventail classique des légumes français, et je ne crois pas en avoir même goûté avant d’aller vivre aux Etats-Unis à vingt ans. Mais je suis tombée en amour illico presto et la patate douce fait désormais partie intégrante de mon paysage légumier. La chair sucrée et les multiples possibilités de ce légume racine en font une délicieuse alternative à d’autres types de féculents — la pomme de terre ordinaire en particulier.
Sans compter que la patate douce orange (il en existe aussi des variétés blanches, moins intéressantes) est un légume souvent décrit comme un « superfood » pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires exceptionnelles, dues à sa teneur élevée en bêta-carotène et en vitamine A, entre autres vitamines et minéraux. Il semble qu’il ait aussi un effet stabilisateur sur la glycémie, malgré un indice glycémique médian.
Je saupoudre les patates douces d’un joli condiment très vite fait, mélange grossièrement haché d’olives noires, d’amandes grillées, d’échalote, de coriandre et de zeste de citron, qui relève le tout avec beaucoup de vivacité.
Si la cuisson à la vapeur est la meilleure façon de conserver l’intégralité de ses qualités nutritionnelles, la patate douce se prête tout aussi bien à être bouillie, rôtie ou grillée. Vous pouvez la servir en purée, en faire des soupes merveilleusement veloutées, en ajouter des cubes dans les plats de céréales et les salades-repas pour les rendre ultra satisfaisantes, ou l’écraser pour en mettre dans un gâteau.
La patate douce figure dans la liste des Clean Fifteen* mais je l’achète généralement bio, en choisissant les patates bien fermes et sans meurtrissures. On les trouve de plus en plus facilement en supermarché, bio ou conventionnel. Je les conserve dans un sachet en papier à température ambiante fraîche (jamais au réfrigérateur !) et quand je les cuisine je laisse la peau, à la fois pour les nutriments et pour permettre aux morceaux de garder leur tenue si c’est nécessaire pour le plat.
Je suis toujours surprise de voir les patates douces cuisinées avec des ingrédients sucrés en Amérique du Nord (du sirop d’érable ! des épices douces ! du sucre roux ! des mini chamallows !!) parce que je préfère de beaucoup équilibrer leur douceur naturelle avec des saveurs contrastées : du salé, de l’acide, du piquant, de l’umami… Et parce que leur chair devient très tendre lorsqu’elles sont cuites, je prends généralement soin d’ajouter un élément croquant dans la recette.
Un de mes standards les plus rapides et les plus faciles pour accomoder les patates douces consiste à les faire bouillir ou rôtir — soit entières, soit en gros cubes — pour les napper ensuite de sauce au tahini avec beaucoup d’herbes fraîchement ciselées, ou bien les servir avec le beurre au miso d’Aria Beth Sloss.
Mais aux beaux jours, lorsque j’ai accès à un barbecue — ou tout simplement à l’aide de mon fidèle Griddler — je les découpe en longs quartiers, je les pré-cuis à la vapeur, je les badigeonne d’un mélange d’huile et de jus de citron, et je les fais griller. J’adore la juxtaposition de la peau légèrement croustillante et de l’intérieur crémeux.
Je les saupoudre alors d’un joli condiment très vite fait, mélange grossièrement haché d’olives noires, d’amandes grillées, d’échalote, de coriandre et de zeste de citron qui relève le tout avec beaucoup de vivacité. C’est un plat que je sers avec autant de bonheur comme pièce maîtresse du repas, avec une salade verte, ou en accompagnement d’un poulet rôti, d’un magret de canard ou de grillades.
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Et vous, partagez-vous mon enthousiasme pour la patate douce? Quelle est votre façon préférée de la cuisiner et de la servir ?
* La Clean Fifiteen est une liste des fruits et légumes les moins contaminés en agriculture conventionnelle ; la Dirty Dozen répertorie au contraire les plus contaminés, qu’il est donc fortement recommandé d’acheter bio.
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Ce billet est sponsorisé par l’American Sweet Potato Marketing Institute. Le contenu de ce billet est 100% de mon cru.