Veggivore : Cuisine astucieuse au fil des saisons (+ concours !)

Je suis absolument ravie de vous annoncer la sortie de mon petit dernier, Veggivore : Cuisine astucieuse au fil des saisons, qui paraît aujourd’hui chez Hachette et que vous pouvez vous offrir pour la modique somme de 14,95€.

Il s’agit d’un recueil de recettes colorées et gourmandes centrées sur les légumes (ni viande ni poisson, donc), qui s’inspirent de la cuisine française contemporaine et de nos cuisines régionales, et organisées par saison.

Tout comme mes billets sur Chocolate & Zucchini, ce livre s’enrichit d’histoires au fil des pages, et regorge d’astuces et de conseils pour bien choisir et bichonner ses produits, et pour imaginer des variations autour des recettes. Mon but est de vous livrer le secret de tous ces plats, en attirant votre attention sur telle ou telle technique ou trouvaille que vous pourrez vous approprier et intégrer à votre cuisine au quotidien.

Vous y trouverez par exemple de divins Pascadous, une Salade de fenouil cru au citron confit, une Panade de tomate à l’estragon, un Clafoutis de pêches, amande et cardamome, des Bastelles au potimarron, des Champignons farcis aux prunes et aux noisettes, une Tarte facile aux figues fraîches, des Ravioles ouvertes, sarrasin et choux de Bruxelles, un Berawecka au chocolat assez irrésistible, et bien d’autres recettes encore.

Il s’agit de l’édition française de mon livre sorti aux Etats-Unis sous le titre The French Market Cookbook. C’est un livre dans lequel j’ai mis beaucoup de coeur et d’idées, j’ai pris grand plaisir à recréer les textes pour mes lecteurs francophones, et je suis absolument ravie de pouvoir enfin le partager avec vous. J’espère qu’il vous plaira !

Gagnez un exemplaire de Veggivore !

Pour fêter cette sortie comme il se doit, j’ai trois exemplaires à vous faire gagner. Si vous avez envie de participer, laissez un commentaire ci-dessous en me disant quel est votre plus gros challenge pour cuisiner les légumes. Vous avez jusqu’au mercredi 11 février minuit (heure de Paris) ; je tirerai alors au sort trois réponses et annoncerai ici les gagnants. Bonne chance !

Les gagnants !

J’ai procédé au tirage au sort, et les heureuses gagnantes sont :

  • Du bout des lettres, qui a écrit : « Mon challenge, ce sont les assaisonnements. J’adore les légumes, mais j’ai souvent du mal à trouver le petit plus qui transforme le tout en vrai plat, en vraie recette savoureuse. »
  • Marie B., qui a écrit : « Mon plus gros challenge, je pense que je ne serai pas la seule à le dire, c’est de trouver un moyen de ne pas jeter toutes ces épluchures de légumes, de les utiliser dans d’autres recettes, et surtout de réussir à les faire manger par ma famille… »
  • MFR, qui a écrit : « Mon plus gros challenge pour cuisiner les légumes est de choisir des légumes que mes proches n’aiment pas et de relever le défi de leur faire aimer ! Je tiens cela de ma grand-mère qui avait réussi à faire manger des courgettes à ma cousine alors qu’elle prétendait ne pas aimer ça. Je m’étais gentiment moquée d’elle (de ma cousine). »

Bravo à elles et mille mercis à tous pour votre participation et votre enthousiasme. Je prends bonne note de tous vos challenges et les garderai en tête pour vous proposer des solutions dans mes futurs billets !

Crackers aux algues et aux graines

L’histoire de ces crackers a commencé un peu par hasard.

J’avais préparé ma fidèle pâte à tarte à l’huile d’olive pour faire l’une de mes recettes préférées de tous les temps, la quiche oignon et cumin qui est dans mon premier livre. Il me restait quelques chutes, que d’habitude je fais cuire en l’état, pour les grignoter plus tard. Mais cette fois j’ai décidé de me donner un tout petit peu plus de mal et d’utiliser un emporte-pièce, et le premier qui m’est tombé sous la main en fouillant dans mon placard à bazar, c’est l’emporte-pièce « puzzle » qui fait partie de mon attirail depuis des années.

Ces crackers sont fins et délicieusement croquants, avec des poches d’air qui se forment ici et là et ajoutent au plaisir de la dégustation.

J’avais assez de pâte pour en faire trois, au bas mot, mais ils ont eu tellement de succès auprès de mon fils de deux ans et demi (des crackers ! en forme de puzzle ! quoi de plus excitant ?) que j’ai rapidement refait cette pâte à tarte juste pour en tirer des crackers.

Depuis, ils font des apparitions fréquentes à la maison, pour le plus grand plaisir des adultes autant que des enfants. Au fil du temps j’ai un peu modifié la recette pour en booster le goût (et les qualités nutritionnelles) pour aboutir à cette version ultime, dans laquelle je mets des graines variées (sésame, chia, lin) et des paillettes d’algues séchées (le tout se trouvant facilement en magasin bio).

Ces crackers sont fins et délicieusement croquants, avec des poches d’air qui se forment ici et là et ajoutent au plaisir de la dégustation. Nous les mangeons le plus souvent tels quels, à l’apéro ou quand on a un petit creux, mais bien sûr ils feraient tout aussi bonne figure avec le dip ou la tartinade de votre choix, comme ce poicamole ou ce houmous de betterave.

PS: Encore plus de carburant pour vos apéros avec ces chips de pita au zaatar, ces croustilles au fromage ou ces canistrelli à la châtaigne et aux herbes.

Crackers aux algues et aux graines

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Les Parents qui cuisinent : Laurie Colwin

Laurie Colwin fêtant les quatre ans de sa fille Rosa en 1988.

Avez-vous déjà lu l’un des livres de Laurie Colwin ?

Cette auteure américaine, qui vivait à New York, a écrit des romans et a tenu pendant quelques années dans le magazine Gourmet une chronique dans laquelle elle abordait sa vision de la cuisine d’une façon si chaleureuse, accessible et pleine d’esprit qu’il était impossible — et l’est toujours aujourd’hui — de ne pas vouloir l’adopter immédiatement comme meilleure amie. Ces essais ont été publiés en deux recueils — non traduits en français à ce jour, contrairement à ses romans — intitulés Home Cooking: A Writer In The Kitchen et More Home Cooking: A Writer Returns to the Kitchen, et devenus cultes pour les amateurs de savoureuse prose culinaire.

Laurie Colwin est morte soudainement en 1992, à l’âge injuste de 48 ans, et a laissé derrière elle un enfant qui n’avait alors que huit ans. RF Jurjevics, fraîchement trentenaire, est aujourd’hui producteur multimédia — fondant son propre studio Big Creature Media il y a deux ans — et nous avons eu l’occasion d’échanger à l’automne dernier, lorsque l’éditeur Open Road a publié l’oeuvre de Laurie Colwin en e-books pour la première fois et m’a proposé de nous mettre en contact pour promouvoir cette sortie.

J’ai immédiatement sauté sur l’occasion d’inviter à titre posthume Laurie Colwin, pour qui j’ai énormément d’admiration, dans ma série des Parents qui cuisinent où j’explore la façon dont l’arrivée des enfants façonne la cuisine de leurs parents. C’est la première fois que je donne la parole à l’enfant plutôt qu’au parent, et je suis reconnaissante à RF de partager ces souvenirs touchants de son enfance. J’espère que vous apprécierez autant que moi.

Profitez-en aussi pour découvrir les merveilleux livres de Laurie Colwin, et n’hésitez pas à partager vos propres souvenirs et astuces de cuisine pour et avec les enfants !

Entretien mené en anglais et traduit par mes soins.

Clotilde Dusoulier

Pouvez-vous nous dire en quelques mots le genre d’enfant que vous étiez, et le genre de mère de Laurie Colwin était ?

J’étais une enfant volontaire qui n’avait pas sa langue dans sa poche. Une enseignante a un jour écrit sur mon bulletin que j’étais l’enfant le plus grand de ma classe et que ma mère m’appelait son « enfant viking ». Je ne sais pas si c’était en référence à mon héritage balte — bien que les Lettons n’aient jamais été vikings à ma connaissance — ou simplement parce que j’avais des manières et une stature un peu brusques, ce qui était d’ailleurs tout à fait vrai, je l’avoue.

Ma mère était une personne tout aussi décidée, et elle semblait heureuse d’avoir un enfant qui partageait ce trait de caractère, même lorsque nous étions en opposition sur des sujets tels que le contenu de ma boîte-repas pour l’école. Le dialogue était encouragé, mais je n’étais pas facile et je crois avoir souvent épuisé ma pauvre mère à râler, négocier ou piquer des crises.

J’adorais sa cuisine ; je ne vois pas comment il aurait pu en être autrement. Elle aimait tellement ça, et y mettait tant de soin et d’attention. Les gens se pressaient à sa table, heureux de passer du temps avec elle pendant qu’elle cuisinait. Elle demandait souvent à ses convives de goûter ses plats et de donner leur avis sans filtre. Ce n’était pas une cuisinière qui en faisait des tonnes, ou qui gardait ses secrets pour elle : elle avait vraiment à coeur de partager ses plats, ses recettes et des conversations animées.

Pour autant, ce n’était pas toujours facile d’être l’enfant qui mange des « trucs bizarres ». Ma mère avait des avis très arrêtés sur ce qui était bon ou mauvais pour un enfant, et pour les gens en général, et elle ne transigeait pas là-dessus. Mes camarades de classe et mes copains du quartier étaient sans doute heureux de découvrir chez nous le pain d’épices, le saumon et les asperges, mais je leur enviais leurs Oreos, leur fromage américain en tranches et leurs « jus de fruits » fluorescents.

Il y a des fois où je voulais juste être comme les autres, avec des barres de céréales bourrées de chocolat dans ma boîte-repas plutôt qu’un kiwi, ou un sandwich au Wonderbread plutôt qu’au pain au levain de chez Bread Alone. J’arrivais quand même à remporter certaines batailles (les cuirs de fruit avec la Petite Sirène à gratter dessus), mais j’en ai perdu d’autres (pas de biscuits de supermarché !). J’ai donc continué à être l’élève de CP avec ses yaourts au lait de chèvre et son gouda fumé. Des années plus tard, une amie d’enfance m’a dit qu’elle avait toujours été jalouse de mes repas. « Moi je n’avais que des sandwichs au thon, m’a-t-elle dit, et éventuellement un yaourt. Toi, ce que tu mangeais était excitant ! » Elle avait raison.

Laurie Colwin et RF, deux ans, en 1986.

Laurie Colwin et RF, deux ans, en 1986.

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Le Meilleur de 2014

Vue de la Canche à La Madelaine sous Montreuil

Bonne année ! J’espère que 2015 sera pour vous une année pleine de joies, petites et grandes, d’aventures excitantes, de rencontres enrichissantes, d’expériences inspirantes et bien sûr, de repas délectables. Cette année s’annonce particulièrement remplie pour moi — à commencer par la sortie de mon nouveau livre Veggivore chez Hachette début février — et j’ai hâte de vous reparler de mes divers projets.

Au moment où nous tournons la page 2014, je prends un moment pour me remémorer cette excellente année et ces quelques morceaux choisis :

Plus gros changement sur C&Z : Un tout nouveau design, dans lequel je me sens aussi bien qu’au premier jour, et le retour des fonds d’écran calendriers.

Lecture la plus édifiante : The Third Plate, par mon héros culinaire Dan Barber. Si vous lisez l’anglais, je vous recommande ce livre, remarquablement bien écrit, qui bouleversera votre perception de notre système alimentaire, sans culpabilité ni sensationnalisme.

Nouvel appareil préféré : Mon super griddler et ses plaques à gaufres, grâce auxquels je fais des tournées de croque-monsieur hebdomadaires et toutes sortes de gaufres, y compris ces diaboliques gaufres liégeoises.

Le cadeau comestible qui a fait le plus d’heureux autour de moi : ce chocolat au couteau clouté de granola à la cannelle [sc:cinnamon_link].

Mon petit déjeuner préféré : du granola paléo avec yaourt maison et fruits de saison, suivi de près par ces biscuits sains aux flocons d’avoine.

Ma mise au vert préférée : louer une maison dans les Pyrénées ariégeoises avec quelques amis, et découvrir une petite enclave néo-hippie des plus sympathiques et des paysages sublimes et préservés.

Mes nouvelles adresses parisiennes préférées : Cuisine, Le Look, Peco Peco, Lockwood, Porte 12, Flesh et Bululu.

Maquereau au chalumeau chez Porte 12

Maquereau au chalumeau chez Porte 12

Meilleures reproductions maison d’un produit que j’achetais tout fait : les chips de kale vegan au « fromage », et les Figolu faits selon la recette de la Super Supérette.

Plus grande fierté pâtissière : ces madeleines parfaites.

Nouveaux snacks rapides préférés : des rouleaux de nori à l’avocat et au concombre et des noix de cajou grillées à la sauce de soja (pas en même temps, quoique).

Mes astuces de voyage préférées : jeûner contre le décalage horaire et comment constituer un kit minimaliste pour cuisiner en vacances.

Nouvelle habitude culinaire que je me suis efforcée d’adopter : la planification de nos repas.

Nouvelle façon de manger du vert : cette quiche de verdure aux noix.

Mon dîner de semaine préféré à préparer à l’avance : les falafels au four.

Mon classique revisité préféré : le clafoutis aux cerises à la farine de châtaigne.

Ma nouvelle soupe préférée : cette soupe ayurvédique de courge butternut et lentilles.

Ma nouvelle base de pâtisserie préférée : une pâte feuilletée simplifiée qui permet notamment de faire de divines tartes fines aux pommes.

Nouvelle façon de se faire cuire un oeuf : cette omelette à un oeuf très kid-friendly.

Ma façon préférée de cuisiner le brocoli : roussi !

Et vous ?

Qu’avez-vous lu, vu, vécu, goûté et adopté en 2014, et qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

Le mur végétal de la rue d'Aboukir

Le mur végétal de la rue d’Aboukir

Orangettes faciles

En plus de mes florentins, mes truffes et mes mendiants, ces orangettes faciles font partie de mes cadeaux chocolatés préférés à offrir au moment des fêtes.

Les orangettes, grand classique de la confiserie française, ce sont ces bâtonnets d’écorce d’orange confite que l’on trempe dans du chocolat, noir de préférence.

Pour ma part, j’emprunte un petit raccourci : je prépare mes orangettes avec des écorces d’orange que j’achète toutes faites chez G. Detou, une boutique parisienne qui vend des fournitures de pâtisserie de qualité depuis fort longtemps — ma grand-mère y allait déjà de son temps.

On peut aussi confire ses propres écorces d’orange, bien sût, en utilisant par exemple cette recette de tranches d’oranges confites.

Des orangettes faciles à faire !

Réaliser ces orangettes est donc un jeu d’enfant, mais aussi un vrai plaisir : il y a peu de choses dans la vie qui soient aussi délicieuses que de se tenir au-dessus d’un bol de chocolat fondu [sc: chocolat], et d’y jeter des morceaux d’oranges confites par poignées avant de les repêcher avec votre super fourchette à chocolat.

Croquantes et fraîches, alliant subtilement le velouté du chocolat et l’amertume de l’agrume, ces orangettes sont sans doute l’une des confiseries chocolatées les plus satisfaisantes du monde.

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