Gaufres liégeoises

Mon enfance a été bercée par les gaufres de Liège qu’on achetait au supermarché, ces gros quadrillages briochés et perlés de sucre qui me semblaient infiniment supérieurs aux fines gaufres fourrées à la vanille (enfin, à l’arôme de vanille) qui avaient la préférence de ma soeur aînée et dont je me tenais éloignée avec dédain.

Je n’avais plus mangé de gaufres liégeoises depuis l’adolescence — en fait, ça fait des années que je n’achète plus de pâtisseries industrielles — mais elles ont fait un retour fracassant dans ma vie en début d’année, lorsqu’un microscopique Comptoir Belge a ouvert à un jet de caillou de chez moi, au 58 rue des Martyrs.

Ce stand propose des gaufres liégeoises cuites sous vos yeux, qui répandent un fumet envoûtant jusqu’au petit manège de la place Lino Ventura, ce qui est très malin commercialement parlant. Et la première fois que j’y ai goûté, j’ai failli tomber à la renverse.

Bien loin de sa cousine sous plastique à l’huile de palme, la gaufre de Liège artisanale et toute fraîche est un trésor de gourmandise, entre l’extérieur croustillant, l’intérieur tendre et filant comme une brioche, et les gros cristaux de sucre qui caramélisent aux entournures.

Et comme j’ai récemment reçu (voir note au bas du billet) de la marque Cuisinart un super Griddler — sorte de grill-plancha doublé d’une presse à sandwich — et les plaques à gaufres qui vont avec, il ne m’a pas fallu longtemps pour m’attaquer à ce monument de la gastronomie belge.

J’ai trouvé des tas de recettes sur Internet, avec des proportions tellement différentes les unes des autres que j’en perdais mon latin, donc j’ai fait comme tout Bac S qui se respecte en pareille situation : je me suis créé un petit tableau Excel comparatif mettant en évidence les proportions des différents ingrédients rapportées au poids de farine, et j’en ai tiré la formule qui me paraissait la plus adaptée à mon goût, c’est-à-dire plutôt moins sucrée et moins beurrée que la moyenne, sans toutefois rien perdre en gourmandise.

Ces gaufres sont une pure merveille, la recette ne présente pas de difficulté particulière, et la pâte se congèle parfaitement bien, ce qui permet de recevoir sa soeur aînée pour le goûter de façon impromptue, et sans effort aucun lui faire redécouvrir à elle aussi la gaufre de Liège telle qu’elle devrait être mangée : juste tiède, caramélisée, fondante, irrésistible.

Encore plus de recettes de gaufres !

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Note de transparence : Le Griddler et les plaques à gaufres m’ont été envoyés par Cuisinart France, par l’intermédiaire de leur agence de presse. Je précise par ailleurs que c’était le modèle que j’avais repéré et que je m’apprêtais à me faire offrir par mes parents pour mon anniversaire, quand il m’a été proposé de le recevoir gratuitement. Toutes les opinions exprimées ici sont les miennes.

Le Griddler Cuisinart, in situ dans ma cuisine.

Le Griddler Cuisinart, in situ dans ma cuisine.

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Tarte fine aux pommes caramélisée

Tarte fine aux pommes

Quand je vous ai parlé de mon enthousiasme pour cette pâte feuilletée facile et rapide la semaine dernière, je vous ai promis la recette de la tarte fine aux pommes que j’ai faite avec. La voici.

Une tarte fine, c’est un classique de la pâtisserie française que l’on construit sur un disque de pâte feuilletée cuit complètement à plat, sans « trottoir ». On peut donc se passer de moule à tarte ; bonne nouvelle pour les minimalistes, les jeunes ménages, et les gourmands en maison de location.

L’astuce pour obtenir une pâte parfaitement caramélisée, c’est de beurrer et de sucrer le papier sulfurisé sur laquelle on la fait cuire.

C’est un type de tarte qui m’a toujours plu par sa sobriété et son élégance. La garniture est simplement composée de fruits, mais on en met peu, pour que ça reste bien fin. Et chaque bouchée permet autant d’apprécier la pâte que les fruits, ce qui donne à vos nouveaux talents de tourier l’occasion de briller.

Une tarte fine aux pommes d’une rare simplicité

Et cette recette est d’une rare simplicité : un fin cercle de pâte feuilletée maison qui caramélisera au four — l’astuce, c’est de beurrer et sucrer le papier sulfurisé sur lequel on la dépose — et formera ainsi un cadre croustillant et beurré pour la rosace de pommes finement tranchées.

C’est tout. On met au four, et on sert.

Cette tarte est tout aussi bonne tiède qu’à température ambiante, et on peut la faire avec des poires si on veut, mais je tiens à une chose, c’est à la servir toute seule. Pas de glace, pas de crème fraîche, pas de crème anglaise. Juste la silhouette élancée de la tarte fine dans l’assiette.

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Les tartes fines, vous pratiquez ? Est-ce que leur belle simplicité vous plaît autant qu’à moi ?

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Salade de brocoli roussi à l’avocat

Le brocoli roussi est en train de devenir un des standards de mon répertoire, surtout à l’heure du déjeuner quand j’ai besoin de préparer quelque chose de facile et de rapide.

Tout a commencé avec mon bien-aimé chou-fleur rôti à la Mary Celeste, dans lequel il m’est arrivé de mettre du brocoli. Mais en réalité, le brocoli rôti est assez différent de son cousin le chou-fleur rôti : le sommet des fleurettes sèche plus vite et devient plus croustillant, et je trouve donc que le broccoli mérite un traitement plus crémeux.

Le secret pour réussir cette salade, c’est de ne pas avoir peur de pousser la cuisson du brocoli.

Et quoi de plus crémeux pour une salade de brocoli qu’une sauce tahini aux herbes et quelques dés d’avocat ? Quoi de plus savoureux et de plus satisfaisant comme mariage ?

Je mange généralement la moitié de cette salade encore tiède le jour-même, et j’essaie de contenir mon excitation jusqu’au déjeuner du lendemain, lorsqu’il est enfin l’heure de déguster l’autre moitié. Il est préférable alors de la sortir du réfrigérateur 30 minutes avant.

Le secret pour réussir cette salade de brocoli, c’est de ne pas avoir peur de pousser la cuisson : on obtient le maximum de saveur et le contraste de texture le plus plaisant quand les fleurettes sont franchement colorées.

Le seul obstacle à mon enthousiasme pour cette salade de brocoli, c’est qu’il est plus difficile qu’il n’y paraît de trouver du brocoli vraiment frais dans les magasins bio de mon quartier. On reconnaît le brocoli frais à ce qu’il est ferme, avec des petits bouquets bien serrés qui résistent quand on essaie de les séparer. Et pourtant, le plus souvent, le rayon légumes ne propose que des têtes un peu ramollies, avec des fleurettes qui ont l’esprit ailleurs. J’ai appris récemment qu’on pouvait raviver un brocoli tristounet en coupant le bout de la tige qu’on plonge ensuite dans un verre d’eau fraîche, comme si c’était un vase. J’essaierai peut-être la prochaine fois si mon envie devient trop forte.

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Vous aussi, vous êtes fan de brocoli roussi ? Comment aimez-vous le servir ?

Salade de brocoli en vidéo !

Mon amie Katie Quinn m’a filmée en train de faire cette salade, et vous pouvez regarder la vidéo sur sa chaîne YouTube.

Salade de broccoli roussi à l'avocat

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Sablés au chocolat sans gluten (4 ingrédients !)

La pâtisserie sans gluten, c’est souvent un peu décourageant pour qui veut la pratiquer en dilettante : quand on découvre la liste des ingrédients de certaines recettes, avec trois types de farines différentes et diverses gommes épaississantes, c’est intimidant et on n’a pas forcément envie d’investir pour que tout ça finisse par rancir dans un placard.

Des sablés au chocolat sans gluten « naturellement »

Je suis donc bien plus attirée par les recettes naturellement sans gluten, qui utilisent des ingrédients « normaux » — notion toute personnelle, j’en conviens. Et c’est le cas de ces sablés au chocolat, que l’on peut préparer en deux temps trois mouvements, sans robot ni rien, à partir de seulement quatre ingrédients : de la poudre d’amande, du cacao en poudre, du sucre et du beurre demi-sel.

De divins petits palets, croustillants à l’approche puis fondants dans un second temps, peu sucrés mais forts en chocolat, avec des notes un peu torréfiées et la touche de sel qui change tout.

Sur la base d’une formule aussi simple, on est bluffé de croquer dans ces divins petits palets, croustillants à l’approche puis fondants dans un second temps, peu sucrés mais forts en chocolat, avec des notes un peu torréfiées et la touche de sel qui change tout.

Ces sablés au chocolat sans gluten, c’est une idée de recette qui me trottait dans la tête depuis longtemps, et un partenariat avec la marque Alfapac m’a donné l’occasion rêvée de la développer. Le but du jeu, c’était de proposer une réalisation qui mettrait en lumière leur papier cuisson naturel : un papier non blanchi, fabriqué à partir de fibres vierges de pins issus de forêts des Landes gérées durablement, et qui a reçu le label Origine France Garantie.

Je ne connaissais pas ce produit, que j’ai donc pu tester en amont, et je l’ai trouvé vraiment agréable à l’utilisation. D’abord, j’aime la teinte naturelle un peu kraft qui donne meilleure mine aux pâtisseries mais ça, j’avoue, c’est de la coquetterie. De façon plus pragmatique, j’apprécie qu’il soit siliconé sur les deux faces (pas besoin de s’inquiéter du « bon côté ») avec un effet anti-adhésif vraiment efficace, et son format généreux (40 cm en largeur) le rend idéal pour chemiser les plaques à pâtisserie standard, sans gâcher de papier.

Sablés au chocolat sans gluten (4 ingrédients !)

Et pour une recette comme celle-ci, c’est le papier idéal : on s’en sert pour rouler les boudins de pâte et les emballer pour leur séjour au congélateur, puis pour recouvrir la plaque pendant la cuisson, et enfin la feuille peut être glissée avec précaution sur une grille pour attendre le complet refroidissement des sablés, qui seront alors prêts à être croqués.

Je veux tout savoir !

Vous aussi, les recettes à la gomme de guar et à la farine de perlimpinpin, ça vous décourage ? Y’a-t-il des recettes ou des circonstances qui vous ont convaincu de vous constituer un fond de placard ? Et avez-vous vos habitudes en ce qui concerne le papier de cuisson ?

PS: Vous pouvez retrouver toutes mes recettes sans gluten, et si vous avez investi dans un sac de poudre d’amande (je l’achète au kilo chez G. Detou), voici plein d’autres recettes pour l’utiliser.

PPS: Notez qu’Alfapac organise en ce moment un grand jeu 100% gourmand qui permet soit de gagner instantanément et sans obligation d’achat des lots autour du thème culinaire (jusqu’au 30 novembre), soit de participer à un tirage au sort en fournissant une preuve d’achat d’un produit Alfapac portant l’offre (jusqu’au 20 décembre). Rendez-vous sur le site et bonne chance !

Ce billet est sponsorisé par Alfapac, le fabricant du papier cuisson naturel que j’ai utilisé pour cette recette. Toutes les opinions exprimées sont les miennes.

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Nouilles à la cacahuète, kale et champignons

Nouilles à la cacahuète, kale et champignons

Si vous n’êtes pas sûr d’adhérer pleinement à l’arrivée officielle de l’automne cette semaine, j’ai une recette délicieuse pour vous faire changer d’avis sur ce virage saisonnier, ou en tout cas vous aider à vous réjouir des bons produits qu’il apporte.

{À ce sujet : si vous ne savez jamais quand c’est la saison de quoi, ne vous privez pas de mon calendrier des fruits et légumes de saison gratuit !}

La recette d’aujourd’hui consiste simplement à préparer des nouilles asiatiques assaisonnées d’une sauce à la cacahuète, et mélangées avec du kale à l’ail et des champignons sautés.

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