J’adore le rayon vrac de mon supermarché bio.
J’aime l’idée de limiter les emballages, dans la mesure où je m’efforce de rapporter et réutiliser les mêmes sachets en papier jusqu’à ce qu’ils tombent d’épuisement. J’aime payer moins cher pour les mêmes produits et ingrédients, et j’aime avoir l’opportunité de goûter de nouveaux aliments en petites quantités, sans être obligée d’acheter un paquet entier.
C’est comme ça que j’ai récemment découvert les noix de cajou au shoyu de chez Jean Hervé — une super marque pour toutes les purées d’oléagineux — qui se sont avérées délicieuses, croquantes et torréfiées et salées mais pas trop quand même.
Je me suis surprise à plonger la main dans le bocal pour grignoter en attendant le dîner, et j’en ai pas mal saupoudré sur mes salades à l’heure du déjeuner, tant et si bien que mon échantillon s’est vite volatilisé.
Bien sûr, j’aurais pu retourner au magasin pour en racheter — et quel plaisir d’actionner ces leviers ! — mais en comparant le prix des noix de cajou nature et celui des noix de cajou au shoyu, je me suis aperçue qu’on payait 30% de plus pour un peu de sauce de soja et un passage au four, ce dont je peux très bien m’occuper moi-même.
Et c’est effectivement très facile : il suffit de verser de la sauce de soja sur les noix de cajou, et de les laisser l’absorber toute une nuit avant de les faire rôtir au four, pour que les noix de cajou deviennent croquantes pendant que la sauce de soja sèche et caramélise
On peut les servir à l’apéritif — j’aime bien les disposer sur les ravissantes planchettes à découper qu’Earlywood fait maintenant — ou quand on a un petit creux pendant la journée (je préfère vous prévenir, c’est très, très dur de s’arrêter), on peut en mettre dans ses salades, ou les emballer joliment pour les offrir en cadeau gourmand.

Mini planchette de chez Earlywood.