Salade de brocoli roussi à l’avocat

Le brocoli roussi est en train de devenir un des standards de mon répertoire, surtout à l’heure du déjeuner quand j’ai besoin de préparer quelque chose de facile et de rapide.

Tout a commencé avec mon bien-aimé chou-fleur rôti à la Mary Celeste, dans lequel il m’est arrivé de mettre du brocoli. Mais en réalité, le brocoli rôti est assez différent de son cousin le chou-fleur rôti : le sommet des fleurettes sèche plus vite et devient plus croustillant, et je trouve donc que le broccoli mérite un traitement plus crémeux.

Le secret pour réussir cette salade, c’est de ne pas avoir peur de pousser la cuisson du brocoli.

Et quoi de plus crémeux pour une salade de brocoli qu’une sauce tahini aux herbes et quelques dés d’avocat ? Quoi de plus savoureux et de plus satisfaisant comme mariage ?

Je mange généralement la moitié de cette salade encore tiède le jour-même, et j’essaie de contenir mon excitation jusqu’au déjeuner du lendemain, lorsqu’il est enfin l’heure de déguster l’autre moitié. Il est préférable alors de la sortir du réfrigérateur 30 minutes avant.

Le secret pour réussir cette salade de brocoli, c’est de ne pas avoir peur de pousser la cuisson : on obtient le maximum de saveur et le contraste de texture le plus plaisant quand les fleurettes sont franchement colorées.

Le seul obstacle à mon enthousiasme pour cette salade de brocoli, c’est qu’il est plus difficile qu’il n’y paraît de trouver du brocoli vraiment frais dans les magasins bio de mon quartier. On reconnaît le brocoli frais à ce qu’il est ferme, avec des petits bouquets bien serrés qui résistent quand on essaie de les séparer. Et pourtant, le plus souvent, le rayon légumes ne propose que des têtes un peu ramollies, avec des fleurettes qui ont l’esprit ailleurs. J’ai appris récemment qu’on pouvait raviver un brocoli tristounet en coupant le bout de la tige qu’on plonge ensuite dans un verre d’eau fraîche, comme si c’était un vase. J’essaierai peut-être la prochaine fois si mon envie devient trop forte.

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Vous aussi, vous êtes fan de brocoli roussi ? Comment aimez-vous le servir ?

Salade de brocoli en vidéo !

Mon amie Katie Quinn m’a filmée en train de faire cette salade, et vous pouvez regarder la vidéo sur sa chaîne YouTube.

Salade de broccoli roussi à l'avocat

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Sablés au chocolat sans gluten (4 ingrédients !)

La pâtisserie sans gluten, c’est souvent un peu décourageant pour qui veut la pratiquer en dilettante : quand on découvre la liste des ingrédients de certaines recettes, avec trois types de farines différentes et diverses gommes épaississantes, c’est intimidant et on n’a pas forcément envie d’investir pour que tout ça finisse par rancir dans un placard.

Des sablés au chocolat sans gluten « naturellement »

Je suis donc bien plus attirée par les recettes naturellement sans gluten, qui utilisent des ingrédients « normaux » — notion toute personnelle, j’en conviens. Et c’est le cas de ces sablés au chocolat, que l’on peut préparer en deux temps trois mouvements, sans robot ni rien, à partir de seulement quatre ingrédients : de la poudre d’amande, du cacao en poudre, du sucre et du beurre demi-sel.

De divins petits palets, croustillants à l’approche puis fondants dans un second temps, peu sucrés mais forts en chocolat, avec des notes un peu torréfiées et la touche de sel qui change tout.

Sur la base d’une formule aussi simple, on est bluffé de croquer dans ces divins petits palets, croustillants à l’approche puis fondants dans un second temps, peu sucrés mais forts en chocolat, avec des notes un peu torréfiées et la touche de sel qui change tout.

Ces sablés au chocolat sans gluten, c’est une idée de recette qui me trottait dans la tête depuis longtemps, et un partenariat avec la marque Alfapac m’a donné l’occasion rêvée de la développer. Le but du jeu, c’était de proposer une réalisation qui mettrait en lumière leur papier cuisson naturel : un papier non blanchi, fabriqué à partir de fibres vierges de pins issus de forêts des Landes gérées durablement, et qui a reçu le label Origine France Garantie.

Je ne connaissais pas ce produit, que j’ai donc pu tester en amont, et je l’ai trouvé vraiment agréable à l’utilisation. D’abord, j’aime la teinte naturelle un peu kraft qui donne meilleure mine aux pâtisseries mais ça, j’avoue, c’est de la coquetterie. De façon plus pragmatique, j’apprécie qu’il soit siliconé sur les deux faces (pas besoin de s’inquiéter du « bon côté ») avec un effet anti-adhésif vraiment efficace, et son format généreux (40 cm en largeur) le rend idéal pour chemiser les plaques à pâtisserie standard, sans gâcher de papier.

Sablés au chocolat sans gluten (4 ingrédients !)

Et pour une recette comme celle-ci, c’est le papier idéal : on s’en sert pour rouler les boudins de pâte et les emballer pour leur séjour au congélateur, puis pour recouvrir la plaque pendant la cuisson, et enfin la feuille peut être glissée avec précaution sur une grille pour attendre le complet refroidissement des sablés, qui seront alors prêts à être croqués.

Je veux tout savoir !

Vous aussi, les recettes à la gomme de guar et à la farine de perlimpinpin, ça vous décourage ? Y’a-t-il des recettes ou des circonstances qui vous ont convaincu de vous constituer un fond de placard ? Et avez-vous vos habitudes en ce qui concerne le papier de cuisson ?

PS: Vous pouvez retrouver toutes mes recettes sans gluten, et si vous avez investi dans un sac de poudre d’amande (je l’achète au kilo chez G. Detou), voici plein d’autres recettes pour l’utiliser.

PPS: Notez qu’Alfapac organise en ce moment un grand jeu 100% gourmand qui permet soit de gagner instantanément et sans obligation d’achat des lots autour du thème culinaire (jusqu’au 30 novembre), soit de participer à un tirage au sort en fournissant une preuve d’achat d’un produit Alfapac portant l’offre (jusqu’au 20 décembre). Rendez-vous sur le site et bonne chance !

Ce billet est sponsorisé par Alfapac, le fabricant du papier cuisson naturel que j’ai utilisé pour cette recette. Toutes les opinions exprimées sont les miennes.

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Nouilles à la cacahuète, kale et champignons

Nouilles à la cacahuète, kale et champignons

Si vous n’êtes pas sûr d’adhérer pleinement à l’arrivée officielle de l’automne cette semaine, j’ai une recette délicieuse pour vous faire changer d’avis sur ce virage saisonnier, ou en tout cas vous aider à vous réjouir des bons produits qu’il apporte.

{À ce sujet : si vous ne savez jamais quand c’est la saison de quoi, ne vous privez pas de mon calendrier des fruits et légumes de saison gratuit !}

La recette d’aujourd’hui consiste simplement à préparer des nouilles asiatiques assaisonnées d’une sauce à la cacahuète, et mélangées avec du kale à l’ail et des champignons sautés.

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Curry de poisson facile, tomates et lait de coco

Oh, que je suis enthousiasmée par ce curry, récent ajout à mon répertoire ! Très (très) facile à préparer à partir d’ingrédients qu’on peut avoir tout le temps sous la main, il fait néanmoins son petit effet à table : le genre de plat qui me fait soupirer d’aise et de tranquille fierté en disant : « On mange pas mal ici quand même, tu ne trouves pas ? »

Tout est parti de la recette du 20-minute fish curry que Meera Sodha propose dans son excellent Made in India, Cooked in Britain, que mon amie Flo* m’a offert et dont je me suis beaucoup servie, toujours avec succès. La recette d’origine est un curry à l’indienne et sans lait de coco, mais au fil des itérations dans ma cuisine il a attrapé des saveurs d’Asie du sud-est (citronnelle, basilic ou coriandre, citron vert) qui l’ont rendu un peu thaï.

Un curry de poisson facile à adopter de toute urgence !

Je m’excuse par avance auprès des puristes de l’une ou l’autre de ces cuisines, mais le résultat est un divin curry, richement parfumé et frais au palais, que l’on peut déguster seul ou sur du riz. En ce moment, j’achète de préférence ce sticky rice, que je cuis dans le rice cooker que Maxence m’a persuadée d’acheter malgré mes réticences (le riz cuit très bien dans une casserole, pourquoi acheter un appareil de plus ?) mais qui finalement me remplit de joie à chaque utilisation (du riz parfait ! à tous les coups ! sans surveiller ni chronométrer ni rien !).

Depuis que j’ai mis au point cette formule, je m’assure d’avoir toujours sous la main une boîte de lait de coco, un bocal de tomates entières, et des filets de poisson au congélateur (les épices, les oignons et le gingembre, j’ai en permanance) et je réalise ce curry pratiquement une fois par semaine. Bien que je ne l’aie pour le moment servi qu’en famille, c’est le genre de plat que je proposerais volontiers à des invités, et ce serait d’ailleurs une option réaliste pour un dîner un soir de semaine, peut-être suivi de ce délicieux ananas rôti à la vanille.

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Et vous, quelle est la dernière recette facile pour soir de semaine que vous avez découverte ? On est tous à la recherche de ce genre de pépite, donc n’hésitez pas à faire tourner !

* Mon amie Flo qui vient de publier une nouvelle édition de son livre Intolérances alimentaires, sensibilités et allergies, ressource sans égale sur le sujet, à la fois fouillée et accessible, sérieuse et pratique.

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Aubergines laquées à la coréenne (doenjang)

Si vous avez envie de vous mettre à la cuisine coréenne, cette recette d’aubergines laquées au doenjang est une porte d’entrée idéale.

Pour ma part, ça fait des années que je contemple la cuisine coréenne avec un mélange d’excitation et d’intimidation. Je vais avec plaisir dans les restaurants coréens, je note la vivacité des saveurs et la subtilité des préparations, mais je ne fais pas grand chose à la maison.

Korean Food Made SimpleJe préparais certes mon kimchi maison, et aussi du riz sauté au kimchi, mais c’était à peu près tout — jusqu’à ce que je recoive un exemplaire presse de Korean Food Made Simple, le livre de Judy Joo.

Judy Joo est une chef américaine d’origine coréenne qui a plusieurs restaurants et qui passe à la télévision. Ceci est son premier livre, dans lequel elle propose plus de 100 recettes de classiques coréens, ainsi que quelques créations à la croisée de ses influences occidentales et orientales.

C’est un livre vraiment accessible, et rien que le chapitre qui démystifie les ingrédients de base de la cuisine coréenne vaut son pesant de kimchi. J’ai hâte d’essayer les nouilles à la sauce aux haricots noirs (jjajangmyun), les rouleaux de laitue à la poitrine de porc rôtie (bossam), ou la glace caramel et doenjang, pour ne citer que celles-là.

Mais comme j’ai une passion pour les aubergines, la première recette que j’ai testée est celle des aubergines laquées à la coréenne, une sorte d’équivalent « matin calme » du nasu dengaku des Japonais.

À la place de la pâte de miso, cette recette utilise du doenjang, la pâte de soja fermentée coréenne qui est brun foncé, richement parfumée, et plus granuleuse que la plupart des miso. (On trouve le doenjang en supermarché asiatique ; vous pouvez le remplacer par du miso rouge, disponible en magasin bio.)

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