• En avril, les enfants étaient en vacances de printemps et somme partis en famille dans le Perche, cette belle campagne de carte postale où nous louons régulièrement la même petite maison. Comme c’était Pâques, nous avons pu organiser une vraie chasse aux œufs dans le joli jardin, en essayant de trouver juste le bon niveau de cachette pour que ça ne soit pas trop facile pour notre aîné de presque cinq ans, tout en laissant une chance à notre cadet qui a deux ans. Disons qu’il n’est pas inutile de conserver quelques oeufs dans sa poche pour les semer au fur et à mesure sur la route du petit.
• Maxence et moi sommes retournés dîner au restaurant Ken Kawasaki, un gastronomique de poche franco-japonais. On est assis autour d’un comptoir façon bar à sushi, ce qui permet de voir le chef travailler sur le menu de dégustation en sept temps, remarquablement frais et élégant. Nous aimons beaucoup. C’est là que nous avons décidé que nous allions nous marier, et nous y fêtions cette fois nos quatre mois de mariage. (Voir le billet qui raconte mon mariage si par extraordinaire vous l’aviez raté.)
• J’ai assisté à la soutenance de thèse de mon assistante et amie Anne Elder, à propos de l’expérience des chefs réfugiés à Paris. C’est un sujet riche et important, et son travail de recherche a été extrêmement bien accueilli. Il y a un livre à en tirer, sans aucun doute, et je n’imagine pas meilleure personne pour l’écrire.
Anne a utilisé un beau poème de l’écrivain nigériane Ijeoma Umebinyuo en ouverture de sa présentation. Il s’appelle Diaspora Blues :
« So, here you are
too foreign for home
too foreign for here.
never enough for both.* »