Chaque été, quand les bonnes tomates arrivent, je pense que je n’en mangerai jamais assez. Je m’imagine plongeant dans une piscine à balles remplie de tomates pour y barboter pendant des heures, comme les enfants chez IKEA.
Mais après quelques semaines de cette frénésie tomatière, je suis soudain confrontée à ce qui me semblait tout à fait impossible plus tôt : nous avons trop de tomates pour les manger toutes tout de suite.
C’est à ce moment-là que je me mets à préparer des tomates confites, cuites à four très doux. C’est une très bonne façon de manger les tomates dans les salades, les sandwichs et les plates de pâtes. Ça se congèle aussi vraiment bien.
Contrairement à ce qu’indiquent certaines recettes, je ne pèle pas mes tomates avant de les faire rôtir parce que la peau ne me dérange pas, et que je déteste peler les tomates.
Il faut en général deux heures et demi dans mon four pour obtenir des demi-lunes écarlates de la consistance que j’aime, avec les bords qui recroquevillent, mais toujours beaucoup de moelleux. Le résultat est tout à fait différent des tomates séchées qu’on achète dans le commerce, qui sont toujours un peu coriaces à mon goût.
Les tomates confites ainsi voient leur saveur concentrée de manière subtile, et leur douceur s’en trouve accentuée.
Je choisis le plus souvent d’assaisonner mes tomates confites de sel et de poivre, avec parfois un peu de piment ou des herbes séchées. Ça dépend si je veux des tomates confites natures, pour pouvoir ajouter mes herbes ou mes épices au moment où je les utilise, ou si je les veux pré-assaisonnées.