Tomates confites

Tomates confites

Chaque été, quand les bonnes tomates arrivent, je pense que je n’en mangerai jamais assez. Je m’imagine plongeant dans une piscine à balles remplie de tomates pour y barboter pendant des heures, comme les enfants chez IKEA.

Mais après quelques semaines de cette frénésie tomatière, je suis soudain confrontée à ce qui me semblait tout à fait impossible plus tôt : nous avons trop de tomates pour les manger toutes tout de suite.

Tomates

C’est à ce moment-là que je me mets à préparer des tomates confites, cuites à four très doux. C’est une très bonne façon de manger les tomates dans les salades, les sandwichs et les plates de pâtes. Ça se congèle aussi vraiment bien.

Contrairement à ce qu’indiquent certaines recettes, je ne pèle pas mes tomates avant de les faire rôtir parce que la peau ne me dérange pas, et que je déteste peler les tomates.

Tomates

Il faut en général deux heures et demi dans mon four pour obtenir des demi-lunes écarlates de la consistance que j’aime, avec les bords qui recroquevillent, mais toujours beaucoup de moelleux. Le résultat est tout à fait différent des tomates séchées qu’on achète dans le commerce, qui sont toujours un peu coriaces à mon goût.

Les tomates confites ainsi voient leur saveur concentrée de manière subtile, et leur douceur s’en trouve accentuée.

Je choisis le plus souvent d’assaisonner mes tomates confites de sel et de poivre, avec parfois un peu de piment ou des herbes séchées. Ça dépend si je veux des tomates confites natures, pour pouvoir ajouter mes herbes ou mes épices au moment où je les utilise, ou si je les veux pré-assaisonnées.

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Pâtissons rôtis et pois chiches aux herbes

Le pâtisson fait partie de la grande et belle famille des courges d’été. Il ressemble à une sorte de soucoupe volante avec des ondulations tout autour — autant de cockpits pour mini-aliens, sans doute –, avec une partie haute cônique ou plate, et une peau verte, jaune ou blanche. La chair a la couleur de la crème fraîche non pasteurisée, avec une zone pépineuse au centre, comme celle que l’on trouve dans les courgettes.

Comme toutes les courges d’été, les pâtissons sont meilleurs quand ils sont jeunes et encore petits. Je préfère les choisir pas tellement plus larges que la paume de ma main, avec un goût beurré et subtilement sucré qui rappelle celui de l’artichaut.

Pâtissons

Une fois que vous vous en serez procuré auprès de votre maraîcher préféré ou peut-être par le biais de votre AMAP, tâchez de les cuisiner assez rapidement : si j’en crois mon expérience, le pâtisson se conserve beaucoup moins bien que sa cousine la courgette, et s’abîme vite au-delà des deux premiers jours.

(Si vous n’en trouvez que des gros, pas d’inquiétude, cette recette de velouté de pâtisson au pesto est parfaite pour eux.)

Les petits pâtissons n’ont pas besoin d’être pelés : il suffit de les couper en tranches ou en quartiers avant de les cuire à la vapeur, les faire sauter à la poêle, les griller ou les rôtir. Il semble que l’idée de les farcir soit assez répandue et je ne doute pas que ce soit très bon, mais jusqu’ici j’ai eu la flemme.

Non, ces jours-ci, ce que je prépare avec les pâtissons que je rencontre, c’est cette salade, servie légèrement tiède ou alors froide, et qui est en quelque sorte le contrepoint estival de cette salade d’hiver que j’aime tant. Ici, des quartiers de pâtisson rôtis-dorés au four et des pois chiches al dente sont assaisonnés d’une simple sauce mixée à base d’herbes fraîches, d’anchois (ou de câpres si on est végétarien), de zeste de citron et d’huile d’olive. On peut la servir seule, pour un déjeuner léger mais satisfaisant, ou alors comme accompagnement d’un poulet rôti ou d’un poisson grillé.

Et vous, les pâtissons, ça vous inspire quoi de bon ?

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Chakchouka

En ce moment, le producteur qui nous livre des légumes est un monomaniaque de la tomate : des petites, des grosses, des lisses, des nervurées, des pointues, des rouges, des jaunes, des vertes, des couleur perle… Au rythme où ça va, je vais finir par me transformer en tomate moi-même. On mange des salades de tomates et des sandwichs à la tomate comme s’il en pleuvait, je fais des tartes à la tomate et de la panade de tomate à l’estragon, et je prépare des litres et des litres de gazpacho.

(Mes deux tartes à la tomate fétiche sont la tarte tatin à la tomate et la tarte à la tomate à la moutarde, que je vous propose respectivement dans Chocolate & Zucchini : Le livre et dans Veggivore. C’est dans ce dernier livre que vous trouverez aussi ma panade de tomate à l’estragon.)

Une autre de mes utilisations fétiches de cette abondance de tomates, c’est la chakchouka, une préparation qu’on retrouve avec de légères variations à travers le Maghreb et le Moyen-Orient. J’ai d’abord fait sa connaissance dans l’excellent livre de Janna Gur The Book of New Israeli Food, dont je vous ai parlé ici et ici, et j’en ai depuis découvert l’incarnation tunisienne.

Cousine de la ratatouille provençale, de la pebronata corse et de la piperade basque, la chakchouka est le plus souvent un plat de tomates mijotées avec des oignons, des poivrons et du piment jusqu’à former une sauce épaisse dans laquelle on fait cuire des oeufs — soit brouillés, soit (et c’est ainsi que je les préfère) à mi-chemin entre pochés et au plat.

C’est un plat simple et familial qui se prépare rapidement et qui est très flexible.

Vous pouvez :
– ajouter d’autres légumes, en particulier des courgettes ou des aubergines, que vous ferez cuire en même temps que les tomates ; des coeurs d’artichauts, en bocal et bien égouttés ; ou des pommes de terre en dés, que vous aurez fait bouillir préalablement,
– remplacer les oeufs par du thon en boîte de bonne qualité ou des merguez,
– garnir la chakchouka avec des olives noires et du persil ou de la coriandre, ou la servir nature,
– servir la sauce en accompagnement de brochettes d’agneau ou toute autre viande grillée (mais pas de porc, par cohérence culturelle),
– congeler la sauce pour plus tard : comme vous serez content de déguster votre chakchouka en novembre !

Certaines recettes préconisent de griller les poivrons d’abord, surtout si vous les trouvez indigestes, mais en général on cherche à limiter l’utilisation du four quand il fait chaud. D’autres vous font peler les tomates, mais ça m’ennuie et honnêtement ce n’est pas indispensable.

Si vous avez un mélange d’épices marocain dans vos placards, comme du ras el hanout par exemple, c’est le moment de l’utiliser, à la place des épices que j’ai incluses (cumin, carvi, paprika, curcuma, cannelle). Et si vous n’avez pas de mélange d’épices, ni le quinté d’épices mentionné, ne vous inquiétez pas et utilisez simplement ce que vous avez.

Chakchouka

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Gâteau au yaourt à la framboise

Gâteau au yaourt à la framboise

Vous connaissez peut-être ma passion pour le gâteau au yaourt, cette sublime base de la pâtisserie de ménage : c’est très facile à faire (si on a la bonne recette) et je n’ai encore rencontré personne qui manque de l’apprécier.

La méthode est un peu particulière, puisqu’elle fait appel à deux pots de yaourt (de 120 ml) et qu’elle utilise l’un des pots vides pour mesurer le reste des ingrédients. C’est une exception assez rare dans l’usage français moderne, dans lequel les quantités sont données en poids plutôt qu’en volume.

Gâteau au yaourt à la framboise

Les enfants adorent ce gâteau simple, savoureux et moelleux. Mais ce qu’ils apprécient particulièrement, c’est qu’ils peuvent le faire presque entièrement seuls, perchés sur un tabouret de cuisine. Il n’y a pas d’étape compliquée, pas de chiffres à lire sur la balance, et avec l’entraînement intensif qu’ils reçoivent au bac à sable, ce sont habituellement des experts du remplissage et du vidage de contenants de petite taille.

La recette de base du gâteau au yaourt se prête à de nombreuses variations. Vous pouvez ajouter le jus et/ou le zeste d’un citron ou d’une orange, vous pouvez ajouter des pépites de chocolat ou des fruits à coque, vous pouvez trancher le gâteau cuit horizontalement et étaler une couche de confiture au milieu, vous pouvez enrober le gâteau d’un glaçage au chocolat… Votre imagination est la seule limite.

Gâteau au yaourt à la framboise

J’aime particulièrement cette version, dans laquelle j’ajoute des framboises (fraîches ou surgelées) à la pâte, en remplaçant aussi une partie de la farine par de la poudre d’amande. Les framboises donnent une acidité délicieuse, et la poudre d’amande donne au gâteau encore plus de moelleux.

C’est un gâteau parfait pour le goûter, mais comme il n’est pas très sucré, il trouve aussi sa place au petit déjeuner ou pour un brunch.

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Limonade pétillante gingembre et miel

Limonade pétillante au gingembre et au miel

Je vous apporte aujourd’hui la boisson qui va vous garder frais, hydraté et plein d’énergie tout au long de l’été.

C’est une limonade pétillante au gingembre et au miel que je prépare avec du gingembre frais — infusé dans de l’eau chaude pendant quelques minutes — et du jus de citron frais, adoucie subtilement avec du miel, et complétée avec de l’eau gazeuse.

C’est immensément rafraîchissant pour les journées de canicule, j’ai testé et approuvé ces dernières semaines. C’est aussi une boisson d’été bonne pour la santé, qui vous apporte les bénéfices du gingembre, du jus de citron et du miel pour conjurer ces étranges rhumes d’été qu’on attrape parfois.

Limonade pétillante au gingembre et au miel

Cette limonade au gingembre est évidemment très facile à préparer ; on ne va pas se compliquer la vie inutilement. Je vous propose simplement une recette parce que j’ai testé différentes versions avant d’obtenir le juste ratio entre les ingrédients, et la bonne durée d’infusion du gingembre, donc permettez-moi de vous économiser cet effort. Cela dit, vous préférerez peut-être votre limonade un peu plus sucrée — moi j’adore ce qui est acide — donc n’hésitez pas à ajuster en conséquence.

Si vous aimez l’eau pétillante autant que moi, mais que vous n’aimez pas porter jusqu’à chez vous ni recycler toutes ces bouteilles en plastique, vous aurez peut-être envie de vous (faire) offrir une fontaine Sodastream, qui permet de gazéifier l’eau plate en appuyant sur un bouton. Nous avons la nôtre depuis des années — un super cadeau de ma soeur et de mon beau-frère — et elle m’apporte toujours la même joie à chaque fois que je l’utilise. (Bon en fait, je ne l’utilise plus beaucoup ces jours-ci, parce que mes fils se disputent ce privilège.)

Et si vous ou l’un(e) de vos ami(e)s ne boit pas d’alcool, cette limonade est aussi une très bonne option à l’apéro.

Limonade pétillante au gingembre et au miel

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