Gâteau chocolat et courgette

Gâteau chocolat et courgette

Une amie américaine m’a expliqué que personne ne ferme sa voiture à clé dans la petite ville où elle habite… sauf quand c’est la saison des courgettes. Laissez vos portes déverrouillés, et vous risquez fort de trouver à votre retour une cagette de courgettes déposée sur votre siège passager.

En effet, les plants de courgette sont souvent très prolifiques, et en pleine saison, les jardiniers croulent sous le poids leur récolte, qu’ils cherchent à utiliser par tous les moyens possibles.

Gâteau chocolat et courgette à la rescousse !

Une des façons les plus répandues pour utiliser ce surplus de courgettes — à part l’abandonner sur les marches d’une église — est d’en faire des cakes et des gâteaux, y compris des gâteaux au chocolat et à la courgette, car tout est meilleur avec du chocolat, même les courgettes.

Le nom de mon blog ne fait pas référence à ce gâteau. Je l’ai choisi pour illustrer les deux côtés de ma personnalité culinaire : mon amour pour les produits frais et de saison, et aussi mon goût pour des desserts. Pour autant, quand j’ai eu vent de cette tradition pâtissière mettant en scène la courgette, je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas avoir un gâteau chocolat et courgette dans mon répertoire.

Je n’ai pas moi-même de potager, donc j’achète simplement mes courgettes au marché, et au fil des années et des essais, j’ai peaufiné ma recette de gâteau chocolat et courgette pour qu’elle soit juste à mon goût.

On obtient un délicieux gâteau, moelleux, avec une fine croûte légèrement croustillante. La courgette râpée apporte ici du fondant, sans qu’il soit nécessaire d’utiliser beaucoup de matière grasse. On ne sent pas son goût dans le produit fini : on n’est d’ailleurs pas obligé de préciser qu’il y en a dedans, ou alors on peut jouer aux devinettes !

En plus d’être d’un beau brun bien appétissant, c’est un gâteau voluptueusement chocolaté, grâce à la poudre de cacao et aux petits morceaux de chocolat hâché, mais aussi un peu de café. C’est un truc que ma grand-mère m’a transmis, et une bonne astuce à garder à l’esprit pour tout gâteau au chocolat : on ne détecte pas le café en tant que tel, mais il rend le goût du chocolat d’autant plus vif.

Encore des courgettes à utiliser ? Je vous propose ceci :
Tarte fine aux courgettes,
Ratatouille rôtie au four,
« Spaghetti » de courgettes en salade.

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Tomates confites

Tomates confites

Chaque été, quand les bonnes tomates arrivent, je pense que je n’en mangerai jamais assez. Je m’imagine plongeant dans une piscine à balles remplie de tomates pour y barboter pendant des heures, comme les enfants chez IKEA.

Mais après quelques semaines de cette frénésie tomatière, je suis soudain confrontée à ce qui me semblait tout à fait impossible plus tôt : nous avons trop de tomates pour les manger toutes tout de suite.

Tomates

C’est à ce moment-là que je me mets à préparer des tomates confites, cuites à four très doux. C’est une très bonne façon de manger les tomates dans les salades, les sandwichs et les plates de pâtes. Ça se congèle aussi vraiment bien.

Contrairement à ce qu’indiquent certaines recettes, je ne pèle pas mes tomates avant de les faire rôtir parce que la peau ne me dérange pas, et que je déteste peler les tomates.

Tomates

Il faut en général deux heures et demi dans mon four pour obtenir des demi-lunes écarlates de la consistance que j’aime, avec les bords qui recroquevillent, mais toujours beaucoup de moelleux. Le résultat est tout à fait différent des tomates séchées qu’on achète dans le commerce, qui sont toujours un peu coriaces à mon goût.

Les tomates confites ainsi voient leur saveur concentrée de manière subtile, et leur douceur s’en trouve accentuée.

Je choisis le plus souvent d’assaisonner mes tomates confites de sel et de poivre, avec parfois un peu de piment ou des herbes séchées. Ça dépend si je veux des tomates confites natures, pour pouvoir ajouter mes herbes ou mes épices au moment où je les utilise, ou si je les veux pré-assaisonnées.

Tomates confites

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Pâtissons rôtis et pois chiches aux herbes

Le pâtisson fait partie de la grande et belle famille des courges d’été. Il ressemble à une sorte de soucoupe volante avec des ondulations tout autour — autant de cockpits pour mini-aliens, sans doute –, avec une partie haute cônique ou plate, et une peau verte, jaune ou blanche. La chair a la couleur de la crème fraîche non pasteurisée, avec une zone pépineuse au centre, comme celle que l’on trouve dans les courgettes.

Comme toutes les courges d’été, les pâtissons sont meilleurs quand ils sont jeunes et encore petits. Je préfère les choisir pas tellement plus larges que la paume de ma main, avec un goût beurré et subtilement sucré qui rappelle celui de l’artichaut.

Pâtissons

Une fois que vous vous en serez procuré auprès de votre maraîcher préféré ou peut-être par le biais de votre AMAP, tâchez de les cuisiner assez rapidement : si j’en crois mon expérience, le pâtisson se conserve beaucoup moins bien que sa cousine la courgette, et s’abîme vite au-delà des deux premiers jours.

(Si vous n’en trouvez que des gros, pas d’inquiétude, cette recette de velouté de pâtisson au pesto est parfaite pour eux.)

Les petits pâtissons n’ont pas besoin d’être pelés : il suffit de les couper en tranches ou en quartiers avant de les cuire à la vapeur, les faire sauter à la poêle, les griller ou les rôtir. Il semble que l’idée de les farcir soit assez répandue et je ne doute pas que ce soit très bon, mais jusqu’ici j’ai eu la flemme.

Non, ces jours-ci, ce que je prépare avec les pâtissons que je rencontre, c’est cette salade, servie légèrement tiède ou alors froide, et qui est en quelque sorte le contrepoint estival de cette salade d’hiver que j’aime tant. Ici, des quartiers de pâtisson rôtis-dorés au four et des pois chiches al dente sont assaisonnés d’une simple sauce mixée à base d’herbes fraîches, d’anchois (ou de câpres si on est végétarien), de zeste de citron et d’huile d’olive. On peut la servir seule, pour un déjeuner léger mais satisfaisant, ou alors comme accompagnement d’un poulet rôti ou d’un poisson grillé.

Et vous, les pâtissons, ça vous inspire quoi de bon ?

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Le Meilleur de juin

Fontaine dans une cour parisienne

La jolie fontaine qui m'a accueillie dans la fraîcheur d'une courette parisienne en pleine canicule.

• En juin, nous avons fêté la fête des pères en déjeunant à la brasserie La Mascotte, une de nos adresses de quartier préférées, où Maxence a partagé avec ses fils des moules et des éperlans frits.

• J’étais ravie de donner cette interview Bien dans mes pompes à Mathilde Toulot, en lien avec mon podcast. (Pour la petite histoire, Mathilde et moi étions dans le même collège, et nous nous sommes retrouvées récemment car elle vit à Montmartre elle aussi, avec des enfants à peu près du même âge que les miens.)

• Gros coup de coeur pour Pink Mamma, le nouveau restaurant du Big Mamma Group, qui vient d’ouvrir dans mon coin, à quelques pas de la place Pigalle. Comme tous les restaurants du groupe, on y sert des pizzas, des pâtes, et des antipasti, mais le clou du spectacle est la viande, française et élevée en direct.

Je vous mets une photo de l’entrecôte de Maxence ci-dessous, mais j’avoue que je n’avais pas envie de viande, alors j’ai pris la magnifique salade caprese à la place. L’endroit est une splendeur, en particulier le dernier étage sous la verrière, et chaque détail a été pensé avec un soin évident. Des prix raisonnables et pas trop d’attente (pour l’instant) donc c’est le moment d’y aller !

Pink Mamma

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10 Conseils pour choisir un restaurant à Paris

Restaurant à Paris

Toutes les photos qui illustrent ce billet sont de Anne Elder.

Que vous habitiez à Paris ou que vous y séjourniez occasionnellement, il y a fort à parier que vous passez beaucoup de temps à réfléchir, à lire, à discuter et à vous inquiéter de vos choix de restaurants.

C’est compréhensible. Paris est une capitale internationale de la bonne cuisine — c’est même la ville natale de la gastronomie — et vous aimeriez que chaque repas compte. Mais vous savez aussi que tous les (40 000 !) restaurants ne se valent pas.

C’est le chemin le plus court vers le sentiment de FOMO (Fear Of Missing Out, la peur de passer à côté de quelque chose) et son cousin sournois, le FOPTWR (Fear Of Picking The Wrong Restaurant, la peur de choisir le mauvais restaurant).

Pour éviter ça, permettez-moi de vous proposer ces dix conseils pour bien choisir un restaurant à Paris.

Conseil n°1 : Soyez clair sur vos besoins

C’est un peu la base, mais beaucoup de gens zappent cette étape (dans la vie en général aussi d’ailleurs).

Avant de vous perdre dans les méandres d’une recherche autour des termes « meilleurs restaurants à Paris », prenez un moment pour définir (mentalement ou par écrit) précisément vos critères. Avec combien de personnes dînez-vous et quel genre de mangeurs sont-ils ? Quel style de cuisine aimez-vous ? Dans quel genre d’ambiance avez-vous envie de passer la soirée ? Quel niveau de prix voulez-vous viser ? Y a-t-il des contraintes alimentaires à prendre en compte ?

Gardez tout ça clairement à l’esprit lors de votre recherche, et mettez de côté tout ce qui a l’air super chouette, certes, mais qui ne correspond pas à votre mission du jour. Gros gain de temps.

Conseil n°2 : Écoutez les parisiens

Il est généralement plus fiable de suivre les recommandations des personnes qui habitent ici et peuvent placer dans leur contexte tel restaurant, tel chef, telle cuisine ou telle tendance. Il ne s’agit pas de dénigrer l’opinion des mangeurs de passage ; j’aime moi-même partager mes trouvailles quand je voyage, mais je ne me pose pas en experte et j’invite mes lecteurs à suivre des sources locales.

Prenez le temps d’identifier quelques parisiens (d’origine ou d’adoption) dont le style et les opinions font écho avec les vôtres, et suivez leurs aventures. Il peut s’agir de blogueurs, de chroniqueurs ou de sites rédactionnels ; ce qui importe, c’est qu’il y ait un point de vue cohérent au fil du temps.

Pour ma part, je fais confiance à quelques amis, comme Caroline Mignot, Lindsey Tramuta (auteur du brillant The New Paris) ou Aaron Ayscough. Je reçois la chronique hebdomadaire du Fooding et la newsletter de My Little Paris. J’utilise le site Paris by Mouth, et je garde un oeil sur les chroniques d’Estérelle Payany dans le Télérama et le blog de François-Régis Gaudry à L’Express (il a aussi une émission de télé et une émission de radio si vous ne pouvez pas vous passer de lui). Je ne lis pas tout ce que ces gens écrivent (bonjour burnout), mais quand j’ai besoin d’idées fraîches, c’est vers eux que je me tourne.

Je n’utilise pas les site d’avis : si je ne sais pas qui écrit ni de quel point de vue, cette litanie d’opinions et de doléances n’a pas de sens pour moi.

Restaurant à Paris

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