Je suis l’heureuse détentrice d’un extracteur de jus et d’un blender depuis un petit moment maintenant. Et comme j’ai mis du temps à les apprivoiser pleinement l’un et l’autre, voici mon retour d’expérience et mes meilleurs conseils pour faire vos smoothies (= ingrédients simplement mixés) et vos jus (= ingrédients pressés pour en extraire le jus seul).
Si vous avez vous aussi des astuces à partager, les commentaires vous sont ouverts ! Je vous lirai avec intérêt et nous en bénéficierons tous.
Quel est le bon moment pour boire jus et smoothies ?
La raison pour laquelle il m’a fallu du temps pour adopter les jus et les smoothies, c’est que je ne voyais pas bien comment les intégrer à mes habitudes alimentaires. Comme la plupart des gens, je ne cherche pas vraiment à consommer plus de nourriture au quotidien, et je ne me voyais pas abandonner ce que j’aime déjà manger (ce type de bol végétal par exemple) à la faveur d’un grand verre de quelque chose de vert.
Mais la saveur de ces grands verres de quelque chose de vert m’a finalement conquise, et ils sont désormais les bienvenus, à trois moments de la journée en particulier:
- Un smoothie vert en guise de petit déjeuner, à siroter pendant que je me prépare, ou en regardant mes fils se taper l’un sur l’autre (gentiment, hein, la plupart du temps) avec mes gants de boxe. (Ouiiii, je fais de la boxe ! J’adore ça ! Avez-vous déjà essayé ?) Comme j’ajoute des ingrédients qui tiennent au corps (voir ci-dessous), mon smoothie de 7h me permet de tenir jusqu’au déjeuner, même quand j’ai des matinées assez actives.
- Un jus comme complément au déjeuner. J’adore mes bols végétaux du midi, mais certains jours, c’est plus rapide de me faire un petit sandwich et de l’accompagner d’un jus vert déjà prêt (voir plus bas).
- Un smoothie ou un jus, c’est délicieux au goûter. C’est ressourçant, ça redonne la pêche, et ça nourrit en même temps que ça hydrate.
Cependant, je n’en fais nullement une obligation quotidienne. Certaines semaines j’en ai envie tous les matins, à d’autres moments j’ai envie de manger autre chose. Ou alors je suis très occupée et je ne trouve pas le temps de m’organiser. Ça va, ça vient, zéro pression.
Faut-il forcément suivre des recettes pour préparer jus et smoothies ?
Personnellement, je ne suis aucune recette.
Je reçois un panier de légumes d’un producteur toutes les semaines, et j’improvise en fonction de son contenu et d’éventuels achats supplémentaires de saison. En général, je vise un équilibre de 2 pour 1, voire plutôt 3 pour 1 entre les légumes (je mets l’accent sur eux) et les fruits (juste assez pour adoucir et arrondir les saveurs).
J’utilise le plus souvent :
- Des feuilles vertes : du kale, des pousses d’épinards, des feuilles de salade, les feuilles des betteraves, des radis ou des blettes
- Les faciles à vivre : carottes, betteraves, concombres, courgettes (on peut en mettre autant qu’on veut)
- À utiliser avec parcimonie (saveurs fortes ou amères en excès) : céleri, radis (rose, noir, daikon), fenouil, chou
- Herbes fraîches : persil, cerfeuil, menthe, coriandre
- Petites racines hautes en saveur : un petit morceau de gingembre ou de curcuma frais
- Pour les fruits : pomme, poire, kiwi, fruits rouges, fruits à noyau, raisins, bananes (dans les smoothies seulement)
J’ajoute aussi volontiers un peu de citron jaune ou vert fraîchement pressé, mais c’est une étape supplémentaire et je n’en prends pas toujours le temps.
Pour les smoothies, j’ajoute aussi un ingrédient crémeux qui donnera du velouté et du corps : une banane, un avocat, ou une bonne cuillerée de beurre d’oléagineux ou de beurre de coco.
J’utilise de l’eau fraîche comme liquide dans mes smoothies, et les autres ingrédients ont une densité de saveur suffisante (surtout quand j’ajoute du beurre d’oléagineux, du beurre de coco et/ou des superaliments en poudre, voir ci-dessous) pour que le résultat ne soit pas aqueux du tout. Il peut m’arriver d’utiliser de l’eau de coco ou des laits végétaux, mais c’est rare.
Faut-il peler et parer les fruits et légumes pour les jus et smoothies ?
J’utilise des produits bio et je n’épluche rien ; je les lave et je les brosse selon les besoins. Je retire les tiges et les coeurs quand je fais des smoothies, car ils ne seront pas filtrés, mais je les laisse pour les jus (sauf les noyaux !).
Petite astuce d’organisation pour les jus : je nettoie tous les fruits et les légumes avant de commencer, mais je ne les coupe en morceaux qu’au fur et à mesure que je les insère dans la « cheminée » de l’extracteur. Ça fait gagner un peu de temps parce que je parallélise, et ça m’empêche aussi de surcharger (et donc de bloquer) l’extracteur, ce que j’ai tendance à faire sinon par manque de patience.
Peut-on utiliser des superaliments dans les smoothies et les jus verts ?
Je me suis intéressée aux « superfoods » notamment par le biais de l’entreprise Sol Semilla, qui importe (par bateau) des superaliments éthiques et de haute qualité sous forme de poudres déshydratées. Je me fournis chez eux et j’ai toujours dans mon placard quelques-unes de mes préférées, comme le lucuma, l’açaï, le maïs mauve, la caroube ou le nopal.
Je prépare dans un pot en verre un petit mélange de celles que j’ai sous la main, avec aussi des éclats de fève de cacao cru (ou du cacao cru en poudre) et des graines de chia. Il me suffit alors d’ajouter une cuillerée à soupe dans mes smoothies pour en booster la texture, la saveur et l’apport nutritionnel.
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Faut-il vraiment réutiliser la pulpe quand on prépare des jus ?
Lorsqu’on passe des fruits et des légumes à l’extracteur, la majeure partie des nutriments passent dans le jus ; la pulpe qui reste, c’est principalement des fibres. Il existe de nombreuses façons de faire bon usage de cette pulpe : muffins, soupes, pancakes… Je tire mon chapeau à ceux qui le font, ou tout au moins qui la compostent, mais pour le moment, c’est au-dessus de mes capacités. Je dors quand même la nuit.
Peut-on improviser ? Et comment on fait quand c’est raté ?
Comme je n’utilise pas de recette et que j’essaie tout le temps de nouvelles combinaisons d’ingrédients, je m’efforce de noter (dans ma tête ou dans mon carnet de cuisine) les formules les plus réussies, pour pouvoir les reproduire ou les améliorer.
Évidemment, ça signifie aussi que de temps en temps j’ai des ratés, comme la fois où j’ai insisté pour mettre dans mon jus vert la totalité des feuilles d’une botte de céleri. Le résultat était résolument imbuvable. Mais tellement plein de bonnes choses que je n’avais pas envie de le jeter.
Pas de panique, je l’ai simplement utilisé comme base de mon smoothie le lendemain matin, avec une banane et du cacao cru. Dé-li-cieux ! (Il vaut bien mieux faire du sel de céleri avec les feuilles de céleri.)
Peut-on préparer les ingrédients à l’avance ?
Pour me faciliter la vie pour le smoothie du matin, je fais ma mise en place la veille au soir. Je lave mes fruits et mes légumes, je les coupe en gros morceaux, et je les mets dans un contenant hermétique au réfrigérateur.
Je mesure ma poudre de superaliments et je la mets directement dans le blender avec la cuillerée de beurre d’oléagineux ou de coco, puisque tout ça se conserve à température ambiante. Le lendemain, à peine réveillée, il me suffit de verser mes fruits et légumes dans le blender, d’ajouter de l’eau fraîche, et de tout mixer jusqu’à obtenir une consistance bien lisse.
Quant aux jus, la préparation de la veille consiste simplement à choisir les fruits et légumes que je vais utiliser, les laver et les brosser, et les regrouper au réfrigérateur pour un accès facile le lendemain.
Peut-on préparer plusieurs portions de smoothies ou de jus à la fois ?
Je prépare toujours des quantités plus importantes que ce que je vais boire tout de suite, mais pas plus que ce qu’on peut consommer dans les 24 ou 48 heures. Je sais qu’il y a une certaine perte de vitamines quand un smoothie ou un jus n’est pas bu dans la minute, mais ils restent intéressants nutritionnellement, et le goût ne s’altère pas. De toutes façons, ce ne serait pas réaliste pour moi de faire autrement.
Pour les smoothies, je me prépare une double dose et j’utiliser ce contenant pour conserver au frais la portion en plus.
Pour les jus, je verse le surplus dans une bouteille en verre et j’utilise cette pompe à vide (petit accessoire indispensable qu’on utilise aussi pour le vin) pour mettre la bouteille sous vide d’air, et ainsi limiter l’oxydation.
Parlons nettoyage !
On ne va pas se mentir : le nettoyage n’est pas la partie la plus excitante du « juicing ». Mais je trouve que mon propre extracteur (plus d’infos ci-dessous) est assez facile à nettoyer. Je me suis chronométrée (oui, oui, je sais) et maintenant que j’ai pris le coup de main, il me faut un peu moins de 5 minutes pour démonter, laver, et mettre les différents éléments à égoutter. C’est raisonnable, non ?
Pour nettoyer le blender après avoir fait un smoothie, c’est beaucoup plus facile. J’utilise une de mes longues cuillères Earlywood pour récupérer le maximum de contenu du pichet. Puis, j’y mets une goutte de liquide vaisselle, je remplis à moitié avec de l’eau chaude, et je mixe à vitesse maximum pendant quelques secondes. Je vide, je rince, et c’est terminé !
A propos de mon blender
Après des années à y penser, j’ai donc fini par m’équiper d’un blender à haute performance (on dit aussi « blender vortex ») pour faire des soupes finement mixées, des sauces vraiment veloutées, des laits et beurres d’oléagineux, et bien sûr des smoothies. J’ai choisi l’Optimum 9400 distribué par l’entreprise australienne Froothie, une alternative plus abordable mais tout aussi puissante (si ce n’est plus) que le Vitamix plus connu.
J’en suis tellement contente que j’ai noué un partenariat avec la marque. Si vous avez envie d’un blender comme le mien — Optimum 9400 ou Optimum 9200A — vous pouvez utiliser le code CD-Optimum-Blender-20 pour obtenir 20€ de réduction sur le site français, le site belge, ou le site luxembourgeois. Sur le site suisse, la réduction est de 15CHF. Pour les Etats-Unis, la réduction est de $20 ; Pour mes amis canadiens, le code est CD-Optimum-Blender-25 et vous obtiendrez CA$25 de réduction.
Voir aussi mon avis détaillé sur l’Optimum 9400 de Froothie !
A propos de mon extracteur de jus
J’ai investi dans l’extracteur Kuvings, fabriqué par une société coréenne.
Il fait partie des plus performants du marché (hors modèles commerciaux), c’est-à-dire qu’il extrait une très grande quantité de jus, et laisse une pulpe presque sèche. Il est d’une utilisation facile et assez rapide, avec une « cheminée » assez large pour recevoir des gros morceaux (= moins de temps passé à couper les fruits et les légumes).
Et comme c’est un modèle vertical, il prend peu de place dans notre petite cuisine donc on peut le laisser sur le plan de travail, pour un accès quasi quotidien.
Quand j’acheté mon extracteur de jus, il était livré avec deux accessoires en plus : l’un pour faire des smoothies (j’utilise mon blender pour ça, mais c’est pratique si vous n’en avez pas), l’autre pour faire des sorbets avec des fruits surgelés, de type sorbet instantané à la banane, mais aussi avec des mangues, des fruits rouges, et même de la crème glacée prise dans des bacs à glaçon.
5 Ressources à consulter
– L’Instagram de Simple Green Smoothies,
– Les smoothies de base de Cassie,
– Extracteur de jus d’Estérelle Payani,
– Superjus d’Agathe Audouze,
– Green Smoothies de Marie Grave.
Note : Certains des liens de ce billet sont des liens affiliés, ce qui signifie que si vous décidez d’acheter quelque chose, je recevrai une commission, sans coût supplémentaire pour vous. Toutes les opinions exprimées sont les miennes, et j’ai personnellement testé les produits que je vous recommande.