Favoris de septembre

La cathédrale Saint-Basile par Samantha Lee.

Quelques-unes de mes trouvailles et lectures préférées du mois dernier :

~ Les nouveaux cafés qui ouvrent à Paris cet automne.

~ Combien de protéines y a-t-il dans ces aliments végétaux ?

~ Recréer chez soi des produits de supermarché.

~ La cuisine au lave-vaisselle : gadget ou futé ?

~ Deux blogs consacrés au français parlé au Québec et à ses expressions imagées.

~ De vieilles affiches médicales.

~ De la ciboulette dans les cheveux de mon fils : Anne-Liesse a traduit mon interview avec Debbie Koenig.

~ Les assiettes kawaii à mourir de Samantha Lee.

~ Mon amie Kristen Beddard en croisade pour le kale.

~ Six conseils pour ranger votre garde-manger.

~ Comment un court jeûne peut vous aider à lutter contre le décalage horaire.

~ Les drapeaux nationaux en version comestible.

~ Faire une mayonnaise avec des graines de lin et du thé avec du curcuma.

~ Douze types de procrastination.

C&Z a 10 ans !

Un petit cocktail pour fêter ça.

Il y a dix ans, après une conversation avec Maxence autour d’un shabu-shabu dans un excellent restaurant nippo-montmartrois dont nous pleurons encore la disparition, j’ai décidé de créer Chocolate & Zucchini. J’avais besoin d’un endroit où raconter les mille petits bonheurs de la cuisine, de la table et des marchés, et envie d’y inviter des lecteurs qui partageraient mon point de vue.

La toute première recette que j’ai publiée était une recette de chouquettes, et je trouve ça chouette parce que dix ans après, je suis toujours aussi enthousiasmée par mes chouquettes, comme par mon blog d’ailleurs.

Je l’ai déjà dit, et c’est vraiment vrai : Chocolate & Zucchini a changé ma vie. Ce blog m’a permis de construire une carrière autour des choses que j’aime le plus : cuisiner, écrire, apprendre, manger, partager, explorer. Il a élargi mon horizon tout en me donnant l’impression que le monde est un village, il m’a appris que rien ne vaut la poursuite de ses rêves, et il m’a permis de rencontrer — virtuellement et dans la vraie vie — plus de gens passionnants et passionnés en dix ans que je ne pensais en rencontrer en une vie.

Evidemment, rien de tout ça ne serait possible sans vous, votre présence, vos encouragements, vos messages, vos histoires. Je veux donc vous remercier pour tout ce que vous m’avez apporté ces dix dernières années, et vous dire combien je suis heureuse et honorée que vous veniez ici, que vous lisiez ce que j’écris, que vous cuisiniez ce que je vous suggère pour le dîner, et que vous reveniez ensuite pour m’en parler.

Pour les dix ans de mon blog, je lui refais sa garde-robe : la toute nouvelle version du site est bien avancée, et devrait être prête avant la fin de l’année.

Et pour les dix ans de mon blog, j’ai aussi des cadeaux à vous offrir ! J’organise dix concours sur le mois d’octobre — centralisés sur la version anglaise du site — qui vous permettront de gagner des produits ou des expériences découverts et adorés ces dix dernières années.

Rendez-vous mercredi pour le premier concours !

Pourquoi les aliments collent-ils à mon couteau ? (Et comment les en empêcher.)

"Mamaaaan, la courgette elle fait rien qu'à coller à mon couteau !"

J’aime cuisiner pour la même raison que certains aiment tricoter : ça vous sollicite suffisamment pour que vous n’ayez pas à penser à la paix dans le monde, mais ça vous laisse suffisamment de bande passante pour vagabonder, tenir des conversations imaginaires, tourner et retourner des phrases dans votre tête (tout le monde fait ça, rassurez-moi ?) et d’une façon générale, vaquer à vos petites affaires dans le confort de votre esprit.

La préparation des légumes provoque invariablement des monologues intérieurs de ce type, et ces derniers temps ils ont souvent été dominés par la question suivante : pourquoi les aliments collent-ils à mon couteau, et que faire pour les en empêcher ?

Vous connaissez sans doute le phénomène : dès que je coupe quelque chose (par exemple un oignon ou une courgette), les morceaux que je viens de couper ont tendance à coller au côté droit de la lame (je suis droitière), de telle sorte que quand je découpe la tranche suivante, les morceaux collés sont poussés vers le haut par la nouvelle tranche, et retombent à droite de la lame (pas dramatique), ou bien roulent de la planche à découper et finissent parfois par terre (agaçant), ou encore retombent à gauche de la lame, et dans ce cas il y a des chances pour que je les recoupe à nouveau quelques instants plus tard (grrrr).

Après avoir composé un email imaginaire pendant quelques séances de tranchage de courgettes (je mange beaucoup de courgettes), je me suis enfin décidée à écrire à Peter Hertzmann, le très érudit créateur du site à la carte et du blog associé, professeur de cuisine, et auteur de l’indispensable Knife Skills Illustrated, dont il m’a offert un exemplaire lorsque nous nous sommes vus à San Francisco il y a quelques années. Evidemment, Peter avait la réponse à ma question et je vous la livre ici, avec quelques autres astuces que j’ai retenues pendant mes recherches.

Alors, pourquoi les aliments collent-ils à mon couteau ?

Cela s’explique principalement par la tension superficielle, un phénomème physique qui conduit la surface des liquides à résister à une force externe. Dans notre cas, cela explique que les aliments qui contiennent beaucoup d’eau (et nombre de légumes en sont composés à plus de 90%) créent des tranches dont la surface, très humide, adhère au plat de la lame.

Comment faire pour les en empêcher ?

Vous pouvez décider de ne plus manger que des aliments séchés — un régime saucisson sec et crackers vous fera sans doute le plus grand bien — ou vous pouvez adopter une combinaison de ces trois stratégies :

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Une Signature à Paris le 28 septembre

Si vous êtes à Paris le samedi 28 septembre, je vous invite à me retrouver pour une signature chez WHSmith entre 15h et 18h. (Voici l’événement Facebook associé.)

Cet événement marque la sortie de mon petit dernier, The French Market Cookbook, et permettra de fêter par la même occasion les 10 ans (!) de Chocolate & Zucchini. Il y aura du vin et des petites choses à manger — tirées du livre et préparées de mes blanches mains — et je serai ravie ravie de vous rencontrer à cette occasion.

{WHSmith, 248 rue de Rivoli, 75001 Paris, M° Concorde, voir plan, 01 44 77 88 99.}

Porc braisé au romarin

La semaine dernière, nous avons reçu nos voisins Stéphan et Patricia à dîner pour fêter leurs anniversaires respectifs, et c’était autant un cadeau pour moi que pour eux.

Même s’il est devenu un peu plus compliqué de préparer des repas élaborés maintenant que j’ai un enfant — je pense qu’aucun des Parents qui cuisinent ne me contredira — c’est fou fou fou le bien que ça me fait quand j’arrive à bloquer du temps pour virevolter dans ma cuisine.

Favoriser les plats qui cuisent tout seuls quand on reçoit

Pour recevoir, j’ai toujours favorisé les plats que l’on peut préparer à l’avance et qui cuisent gentiment dans un coin sans qu’on ait trop à s’en occuper, donc cette partie-là n’a pas changé. Mais comme je le disais dans cette petite interview sur Food52 le mois dernier, je suis aussi devenue une grande adepte de la mise en place, dans ma cuisine du quotidien comme pour les moyennes et grandes occasions.

Comme la viande est exposée par intermittence à une chaleur sèche puis à une chaleur humide, elle reste bien moelleuse, tout en caramélisant de façon irrésistible à l’extérieur.

Je choisis donc mes recettes en fonction de leur capacité à être découpée en tranches à réaliser plus tôt dans la journée, ou bien la veille, voire même l’avant-veille. Et celle-ci est un très bon exemple.

Le terme braiser désigne une technique exceptionnellement goûteuse pour cuisiner la viande en général, et le porc (fermier) en particulier : on met le morceau au four dans une petite quantité de liquide (ici, du vin blanc et du jus de tomate ou de l’eau de tomate récupérée d’une fournée de tomates rôties) pendant quelques heures, en retournant régulièrement. Comme le porc braisé est exposé par intermittence à une chaleur sèche puis à une chaleur humide, la viande reste bien moelleuse, tout en caramélisant de façon irrésistible à l’extérieur.

Un porc braisé divin, à diviser en petites étapes

Et c’est une recette idéale si vous avez envie d’étaler le travail sur deux ou trois jours ; c’est même recommandé.

C’est fou fou fou le bien que ça me fait quand j’arrive à bloquer du temps pour virevolter dans ma cuisine.

Le premier jour, vous ferez un simple sel au romarin à frotter sur la viande, et vous découperez les petits légumes (carottes, fenouil, oignon, ail) qui serviront à parfumer la viande. Le lendemain, vous ferez cuire la viande au four puis la laisserez refroidir, pour pouvoir dégraisser le jus de cuisson. Et plus tard ce jour-là, ou le lendemain, vous présenterez votre échine braisée à vos invités ravis avec la gremolata que vous aurez eu tout le loisir de mixer pendant que la viande se préparait pour ainsi dire toute seule.

En ce qui concerne l’accompagnement, on peut servir le porc braisé avec une purée de pomme de terre ou de céleri, mais cette fois-ci je l’ai servi avec des légumes rôtis composés selon mon mélange préféré du moment : courgettes, chou blanc nouveau et patates douces (avec de l’ail, un peu de cumin, et de l’huile d’olive), un trio que j’ai réuni un peu par hasard un soir, et beaucoup refait depuis parce que c’est diablement bon.

Participez à la conversation !

Les viandes braisées, vous pratiquez ? Et quelle est votre « recette en tranches » préférée, à préparer par étapes pour faciliter les dîners entre amis ?

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