• Je vous parle d’abord du nouveau projet qui fait bondir mon coeur : je prépare le lancement d’un podcast ! Il va s’appeler Change ma vie : Outils pour l’esprit, et on y parlera de nos vies intérieures, du pouvoir stupéfiant de nos pensées, et de comment on fait pour se sentir vraiment bien. J’étudie ces sujets avec passion depuis quelques années, et ça a tellement changé ma vie que je voulais partager avec vous mes découvertes. Le podcast démarre le 27 avril prochain, et vous pouvez vous inscrire à la newsletter pour être tenu au courant (et recevoir un bonus de bienvenue).
• Pour mon challenge du musée mensuel, je suis allée au Musée de la vie romantique, où les collections permanentes sont gratuites et où mon truc préféré, c’est de me mettre à la fenêtre d’une des pièces du premier étage, regarder la courette et les arbres, et imaginer que cet hôtel particulier sublime, c’est chez moi. (Ce musée fait partie de mes que vous pouvez télécharger gratuitement !)
Nous sommes aussi allés voir en famille Électromécanomaniaque à la Halle Saint-Pierre, qui expose les oeuvres de Gilbert Peyre : cet artiste imagine des constructions mécaniques et pneumatiques à partir d’objets de récupération. C’est génial, poétique et barré, et les enfants sont hyp-no-ti-sés. C’est prolongé jusqu’au 23 avril, donc courez-y !
• Je lis en ce moment Le Saut oblique de la truite, premier roman de mon ami Jérôme Magnier-Moreno, et je déguste le récit de cette randonnée initiatique à travers la Corse. La phrase d’ouverture est une des meilleures que j’ai jamais lues dans un roman ; vous me direz.
• J’écoute en boucle Take It, It’s Yours, l’album de reprises pop de titres punk par Katy Goodman et Greta Morgan.
• Après avoir suivi le cours en ligne de Bounce Lettering (lettrage “bondissant”) de Teela, je me suis offert son Fantastic Flourishes. Si vous êtes (comme moi) fan de lettrage et de bullet journal, vous allez adorer (comme moi).
• Et comme poème ce mois-ci, j’ai appris À M. V. H., le poème composé par Alfred de Musset (poète romantique d’ailleurs) pour son ami Victor Hugo — le titre signifie “À monsieur Victor Hugo”. C’est un poème sur l’amitié et la sagesse, et c’est intéressant de remarquer que Musset s’exprime comme un vieil homme alors qu’il l’a écrit à quarante ans. Mon fils adore que ça parle de bonbons.
À M. V. H.
Alfred de Musset
Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.
Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.
De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami:
On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble.
On s’approche, on sourit, la main touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier, c’est demain.
