Favoris de novembre

Photo publiée avec la permission de Dana Velden.

Quelques-unes de mes trouvailles et lectures préférées du mois dernier :

~ Les 11 chocolatiers qui valent le voyage, un article que j’ai écrit pour FlipKey.

~ Dix objets ordinaires qui amélioreront vos photos culinaires (la suite de ces dix autres objets).

~ Alice Medrich, auteur américaine spécialiste du chocolat, donne sa technique préférée pour le faire fondre.

~ Une série de photos de pain qui illustrait cet article dans M Le Monde.

~ Comment les hipsters ont gâché Paris, et toutes les raisons pour lesquelles les gens ne sont pas d’accord avec cet édito, y compris ce billet : Pour qui sonne le kale.

~ Le culte du pâtissier français.

~ Les blogs de cuisine vous font-ils perdre ou prendre du poids ?

~ Où trouver des agriculteurs indépendants à Paris ?

~ Pourquoi ne parle-t-on pas plus des femmes chefs dans les médias ?

~ En attendant : la nouvelle génération femmes chefs en France.

Comment découper une grenade (en 4 étapes simplissimes)

Quand j’étais à San Francisco il y a quelques semaines, j’ai vu mon amie de longue date Elise, qui est arrivée avec un petit sachet de biscotti au chocolat faits maison, et quelques fruits de son jardin.

Parmi ces fruits, il y avait une grenade, et j’ai mis un moment à m’en remettre. Comme j’ai grandi à Paris, la grenade reste pour moi un fruit ultra exotique, que j’imagine confusément pousser dans quelque forêt tropicale avec des oiseaux multicolores et des singes qui sautent d’un arbre à l’autre — le genre de fruit dont je fais une consommation modérée, à cause de l’empreinte carbone.

Le jus de grenade est d’une couleur sublime, certes, mais souhaitez-vous vraiment en consteller vos vêtements ?

Et pourtant j’adore ça. J’aime croquer dans les petites graines qui éclatent d’un jus acidulé, et j’aime en saupoudrer sur les légumes mijotés et les salades, en particulier cette salade de kale à l’avocat et à la coriandre que j’ai faite plusieurs fois à San Francisco.

Comment découper une grenade ?

J’ai donc reçu cette grenade locale avec une joie non feinte, et au moment où je m’apprêtais à la couper pour en extraire les graines — debout devant le beau plan de travail en marbre de Heidi — j’ai décidé de prendre quelques photos pour vous donner la technique si pratiquez peu le dégoupillage de grenade (je ne pouvais pas ne pas la faire).

Je viens d’entendre parler d’une technique qui consiste à tabasser la grenade à la cuillère en bois et j’essaierai à une prochaine occasion, même si je ne suis pas convaincue que ça fasse gagner tant de temps que ça. (Et puis, quelle agressivité !)

0. Avant de commencer, mettez un tablier et remontez vos manches. Le jus de grenade est d’une couleur sublime, certes, mais souhaitez-vous en consteller vos vêtements ?

Grenade

1. Avec un couteau bien aiguisé, découpez le haut et le bas du fruit, juste pour dévoiler les graines. Pratiquez ensuite quatre entailles verticales tout autour du fruit, en coupant dans toute l’épaisseur de l’écorce mais en vous arrêtant juste au moment d’atteindre les graines.

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San Francisco : Morceaux choisis

Maxence, Milan et moi venons de rentrer d’un séjour idyllique de deux semaines à San Francisco, pour lequel nous avons fait un échange d’appartement avec nos amis Heidi et Wayne.

Ce furent des vacances merveilleusement relaxantes, inspirantes et délicieuses. C’était formidable de retrouver cette région que nous aimons tant, de revoir amis et famille, et de rencontrer certains lecteurs lors de ma signature chez Omnivore Books. Et maintenant que je commence à m’extirper de la montagne de travail qui m’attendait à mon retour (ce dont je ne me plains pas), j’ai envie de vous livrer certaines de nos expériences gustatives les plus mémorables.

Glaces Smitten

~ S’offrir pratiquement une glace par jour — principalement chez Bi-Rite Creamery sur Divisadero (leurs ice cream sandwiches au sirop d’érable, noix et banane valent le détour) ; mais aussi chez Smitten dans Haighs Valley, où votre glace est mixée juste pour vous et devant vos yeux à l’azote liquide (en photo : glace au chocolat TCHO et glace à la courge d’hiver, érable et sucre roux) ; et, en un peu moins raffiné mais tout aussi jouissif, chez Easy Breezy dans Noe Valley, où on se sert soi-même du frozen yogurt bio et des petits trucs à saupoudrer dessus avant de payer sa coupe au poids (attention donc à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre, c’est leur business model).

Salade de kale

~ Manger du kale de toutes sortes presque tous les jours, et nous régaler particulièrement de la salade de kale rouge que j’ai faite plusieurs fois avec de l’avocat, de la coriandre et des graines de grenade (en photo ci-dessus).

~ Manger le meilleur carnitas burrito de ma vie à La Taqueria, sur la recommandation de mon amie Emily (qui est aussi, en passant, ma prof de Pilates à Paris).

Morning bun

~ Commencer la journée avec un morning bun au bon goût de beurre et de cannelle de chez Tartine.

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Favoris d’octobre

La Louve, un projet de supermarché collaboratif à Paris.

Quelques-unes de mes trouvailles et lectures préférées du mois dernier :

~ Le premier supermarché collaboratif parisien a besoin de vous.

~ Je suis très tentée par ces carrés potimarron et noix de coco.

~ Luisa a mis à l’honneur ma tarte tomate et moutarde sur The Wednesday Chef.

~ Un tour en coulisse chez Bones, l’un de mes restos préférés du moment à Paris (voir mon billet).

~ Le Paris médiéval, en avant/après.

~ J’ai participé au podcast Clean Plate Club d’Adam Roberts.

~ Vous avez toujours voulu écrire un roman ? Voilà la couverture, c’est toujours ça de fait.

~ Comment utiliser le petit lait pour améliorer la conservation des condiments maison.

Les Parents qui cuisinent : Lucy Baluteig-Gomes

Lucy Baluteig-Gomes est la créatrice française de Rose la Biche, une ligne de vêtements à la fois faciles à porter et poétiques, ornés de cascades de pétales, de cols froncés, ou de plastrons en tulle.

Lucy et moi nous connaissons depuis des années — depuis une rencontre C&Z à San Francisco en 2006 — et j’ai suivi ses aventures lorsqu’elle a quitté la Californie pour rentrer à Paris, avant de repartir pour Barcelone où elle vit aujourd’hui. Lucy a deux enfants qui sont encore petits, et je suis ravie de l’accueillir pour ma série des Parents qui cuisinent.

Clotilde Dusoulier

Peux-tu nous dire quelques mots sur tes enfants ? Leurs noms, leurs âges et leurs tempéraments ?

J’ai deux enfants. Oscar, un garçon de 6 ans, et Brune, une fille de 3 ans. Deux caractères totalement différents, ce qui ne les empêche pas d’être très complices.

Oscar est un enfant doux et sensible, posé et responsable. Très sociable, il adore faire le clown pour faire rire les gens et ne supporte pas l’injustice. On s’amuse souvent à dire qu’il faudrait lui remettre le Prix Nobel de la Paix !

Brune est une petite fille vive, espiègle et battante, pleine d’énergie avec un caractère bien trempé. Elle a déjà compris qu’un de ses sourires peut faire craquer n’importe qui, et elle sait en jouer habilement pour obtenir ce qu’elle veut !

Clotilde Dusoulier

Est-ce que l’arrivée de tes enfants a changé la façon dont tu cuisines ?

Pas vraiment. Une fois la phase « bébé » passée, j’ai très rapidement fait en sorte de ne préparer qu’un seul repas pour tout le monde. D’abord par souci de praticité, mais aussi parce que je tiens à ce que le moment du repas soit partagé : c’est mon côté tradi ! On parle des légumes ou des épices utilisés, on commente si on aime ou pas, et puis on discute aussi de la journée de chacun. C’est vraiment un moment qui m’est cher où je fais en sorte que l’on se retrouve tous les quatre assis ensemble le plus souvent possible, quitte à dîner tard.

Et puis je viens du Sud-Ouest : on ne rigole pas avec la nourriture dans ma famille, on adore cuisiner, et absolument tout tourne autour de ça ! Du coup, j’ai plutôt légèrement adapté certaines de mes recettes au niveau de la présentation pour les rendre plus attrayantes pour les enfants (le poisson sous forme de boulettes par exemple) ou pour les réaliser plus rapidement (un risotto en 9 minutes dans ma cocotte minute). C’est vrai que je suis toujours à la recherche d’astuces ou techniques pour varier et gagner du temps, mais dans l’ensemble, je n’ai pas vraiment changé la façon dont je cuisine.

Lucy's children

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