La fin de l’année scolaire approche, et j’ai eu droit à ma première kermesse en tant que parent, exactement vingt ans après avoir passé mon bac. Vingt ans ! Ce téléscopage me donne un peu le vertige, mais j’avoue que si on me proposait d’appuyer sur un bouton pour revenir instantanément vingt ans en arrière, j’aurais beaucoup d’hésitations : « J’avais [seize] ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. »*
Délices et accomplissements
• J’ai petit-déjeuné avec une nouvelle amie chez Bol, un bar à porridge (mais si !) qui a ouvert récemment rue du Faubourg Poissonnière dans le 10ème. On peut opter pour un porridge chaud ou froid, avec un choix de céréales et de laits, et des options salées à l’heure du déjeuner.
Je me suis régalée du bircher muesli tandis qu’Eleonora dégustait un porridge chaud à la banane et au sirop d’érable. (Cette nouvelle amie est l’auteur d’un nouveau livre de cuisine sur Rome, As the Romans Do, qui est super chouette et qui paraîtra bientôt en français.)
• J’ai récemment rencontré par hasard une lectrice de Chocolate & Zucchini dans une boulangerie de mon quartier (ça m’arrive de temps en temps), et j’ai eu l’occasion de lui rendre un petit service. Elle m’a demandé comment faire pour me remercier, et comme elle m’expliquait qu’elle vivait à Jérusalem, je lui ai dit qu’une carte postale me comblerait.
Deux semaines plus tard, je recevais deux cartes postales et un joli paquet contenant des dattes moelleuses, du halva aux amandes, et deux petits ustensiles de cuisine conçus en Israël, qui font mon bonheur et celui de mon fils aîné : un taille-crayon pour légumes et un séparateur de jaune d’oeuf en forme de poisson.
• J’ai adopté une nouvelle stratégie pour faire du tri dans les rayonnages de ma bibliothèque. Je fais ça régulièrement depuis des années, mais il me restait un noyau dur de livres dont je n’arrivais pas à me séparer pour des raisons sentimentales : pas parce que je prévoyais de les relire (je ne relis jamais les livres, à part Le Comte de Monte-Cristo tous les quinze ans) mais pour les souvenirs qu’ils m’évoquaient des histoires elles-mêmes et des couleurs de ma vie au moment où je les ai lues.
Il y en a une douzaine dont je ne me séparerai probablement jamais, mais pour les autres, j’ai décidé de photographier leurs couvertures et de garder la photo comme souvenir. Ça prend moins de place et de poussière, et je me sens toute légère.
• J’ai apprécié le kouign amann de la boulangerie Coquelicot (vous allez croire que je passe ma vie dans les boulangeries ; ce n’est pas tout à fait faux). Pour cette spécialité bretonne dont je me régalais en vacances à Carnac étant petite, on prépare une pâte à pain qui est ensuite feuilletée avec du beurre salé et du sucre, puis cuite au four jusqu’à ce ça caramélise. Une sorte d’hybride entre un croissant et un palmier, assez irrésistible.
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* La citation est tirée d’Aden Arabie, publié en 1931 par Paul Nizan, et il dit « J’avais vingt ans. »