Sel de céleri fait maison

Quand j’ai lu le billet de Heidi sur son sel de céleri en juillet, je l’ai soigneusement bookmarké (ça doit être dans le Petit Robert maintenant, non ?) en me disant que vraiment, c’était une belle idée, simple et futée.

Bien que j’adore le céleri-boule (c’est plus joli que céleri-rave), je ne cuisine pratiquement jamais le céleri branche, et je n’en achète qu’en petites quantités, pour parfumer mes bouillons. Pour autant, je me retrouve quand même avec un tas de feuilles de céleri dont je ne sais pas trop quoi faire. En général, je les ajoute simplement à la cocotte de bouillon, mais je préfère largement l’idée de les recycler en autre chose.

Et c’est précisément ce que Heidi propose : on lave les feuilles, on les fait sécher jusqu’à ce qu’elles soient friables, et on les écrase avec du sel pour obtenir un condiment délicieusement parfumé* qu’on peut alors utiliser pour assaisonner les oeufs et les salades (en particulier les salades de tomate ou de pommes de terre, ou cette salade de semoule aux herbes), parfumer le pain (j’ai fait de très bons petits pains au céleri avec), saupoudrer sur les soupes, les haricots secs ou les lentilles, assaisonner un jus de tomate ou de carotte… la liste est infinie.

Je suis toujours à la recherche de nouveaux moyens d’utiliser au mieux mes ressources, dans la vie en général et en cuisine en particulier, et cette recette va doublement dans ce sens : non seulement elle utilise les feuilles de céleri qu’on jetterait peut-être autrement, mais dans la version que je propose ci-dessous, je suggère de faire sécher les feuilles dans le four qui préchauffe pour autre chose, afin de tirer parti de cette énergie généralement inutilisée.

C’est d’ailleurs quelque chose que j’essaie toujours de faire : à chaque fois que j’allume mon four je me demande si je n’ai pas des noix, des graines, des épices ou des zestes de citron à y faire griller.

L’effet bonus de cette recette de sel de céleri, c’est qu’elle vous incitera à partir en quête des plus belles branches de céleri, puisque la santé et la vigueur des feuilles sont un signe de fraîcheur indiscutable. (C’est vrai pour tous les légumes qui ont encore leurs feuilles : les radis, les carottes et les betteraves en bottes, le chou-rave, etc.)

Et vous, vous faites des sels aromatisés ? Des bonnes idées à partager ?

* Le sel de céleri qu’on achète tout fait est préparé en moulant (du verbe moudre, vous l’aurez compris) des graines de céleri avec du sel, donc la texture est différente, mais le goût est très proche.

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Corse : Morceaux choisis

Ceux d’entre vous qui reçoivent (gratuitement) la newsletter C&Z le savent : Maxence et moi venons de rentrer de Corse, où nous avons passé des vacances fantastiques avec ma soeur et mon beau-frère.

C’était une première pour nous, après des années passées à se dire qu’il fallait absolument qu’on y aille. Et alors même que les récits de nos amis avaient placé la barre très haut, la réalité de cette île sublime a dépassé nos attentes.

Corsica

Nous étions basés à Cargèse, un village aux églises jumelles sur la côte ouest de l’île, à une heure au nord d’Ajaccio. De là nous avons exploré la côte, nagé et plongé dans les eaux limpides, fait des randonnées et des balades en bateau, et nagé encore un peu. Nous avons aussi extrêmement bien mangé, même dans les endroits les plus simples, et nous avons profité à plein des produits locaux.

Corsica

Comme on peut s’y attendre après des vacances pareilles, c’est un peu dur de s’y remettre, aussi je prends un moment pour partager avec vous quelques uns de mes meilleurs souvenirs :

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La Cuisine des vacances d’Estérelle Payany

Photo d'Estérelle Payany.

Ce billet fait partie d’une série de portraits-interviews sur le thème de la cuisine des vacances.

Estérelle Payany est auteur culinaire et journaliste pour les magazines ELLE et Régal. Jamais à court d’idées futées ni de conseils écolo, et toujours à l’affût des bons produits et des bons artisans, elle tient le blog EsterKitchen, dont les textes légers et érudits me ravissent. Estérelle a aussi publié une bonne douzaine de livres, parmi lesquels je mentionnerai Les Criminels passent à table et son petit dernier, Tisanes glacées, tombé à pic pour l’été.

Elle nous parle de sa moulinette à ficelle, de son amour pour les beignets, et des multiples usages du lait ribot.

Où pars-tu en vacances cet été, et auras-tu l’occasion de cuisiner ?

En Bretagne, avec mon homme et mes deux enfants, et ensuite, dans le Sud, en Provence. Si pendant les premières vacances, je cuisine pour mes enfants… pendant la deuxième partie des vacances, je cuisine pour mes parents ! J’exagère : je me laisse chouchouter par mon père, qui pratique une excellente cuisine méditerranéenne. Et je cuisine avec lui — enfin, j’obéis, et il me laisse la partie sucrée.

Néanmoins, c’est des vacances : pas de tests pour des livres ou des articles pendant ce temps, juste du fun ! S’ils ont envie de coquillettes ou de quinoa (deux de leurs passions du moment), je me laisse facilement convaincre. Pour compenser, j’en profite pour acheter des langoustines vivantes ou des poissons bizarres : la cuisine des vacances, c’est pour moi une cuisine de la mer. Après, j’appelle mes amis blogueurs pour qu’ils me disent quoi en faire, et je fais autre chose avec, pour pouvoir me plaindre ou fanfaronner en leur racontant après.

Emportes-tu des ustensiles ou des ingrédients particuliers ?

Niveau ustensiles, c’est du simple et du léger : un silpat (qui permet de rouler des sushis, de faire cuire n’importe quoi sans que ça colle au four, de se transformer en couvercle improvisé…), une papillote en silicone (pour réchauffer un petit reste ou faire cuire en urgence quelques légumes ou un poisson pour un enfant récalcitrant), deux couteaux (un grand et un petit) affûtés par l’homme avant de partir, deux moules à sucettes glacées, un emporte-pièce (pour les jours de pluie), cette année c’était un pacman…, et enfin, le plus sophistiqué, une microplane. Parce qu’on peut tout râper avec (ail, gingembre, citronnelle pour faire un curry, muscade, fromage, chocolat) et ajouter des zestes partout !

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La Cuisine des vacances de Guillaume Long

Dessin de Guillaume Long.

Ce billet fait partie d’une série de portraits-interviews sur le thème de la cuisine des vacances.

Guillaume Long est un dessinateur de bandes dessinées bien connu des gourmands pour son savoureux blog illustré, A boire et à manger — je vous recommande en particulier son guide express des cafés parisiens et cet hommage à son grand-père. Il publie ce mois-ci Robespierre, et prépare une version livre de son blog, à paraître chez Gallimard.

Il nous parle de sa cafetière, de pizzas cuites au four à pain, et de son talent de mixologiste qui s’est révélé très tôt.

Es-tu parti en vacances cet été, et as-tu eu l’occasion de cuisiner ?

Je suis parti quelques jours sur la côte avec mes parents, alors quand ma mère est dans les parages, c’est super dur d’essayer de seulement entrer dans la cuisine ! Mais bon, je me plains pas parce qu’elle cuisine trop bien et qu’elle se lance dans des trucs que je n’ai pas l’habitude de faire moi même, alors c’est parfait !

Emportes-tu des ustensiles ou des ingrédients particuliers quand tu pars en vacances ? Si oui, lesquels ? Si non, qu’est-ce que tu regrettes immanquablement de ne pas avoir emporté ?

Non, quand je pars en vacances je vais manger au resto, je ne loue jamais d’endroits ou je peux cuisiner. Mais ce que je regrette à chaque fois, c’est de ne pas emporter ma super cafetière Bialetti pour avoir du bon café où que je sois, quoi qu’il arrive…

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La Cuisine des vacances de Pascale Weeks

Ce billet fait partie d’une série de portraits-interviews sur le thème de la cuisine des vacances.

Pascale Weeks est l’auteur de C’est moi qui l’ai fait !, le tout premier blog culinaire français, dont les archives sont une mine précieuse de recettes sur lesquelles on peut vraiment compter. Pascale est aussi l’auteur de plusieurs livres de cuisine, dont le best-seller Cookies, muffins & co. que chacun se doit d’avoir dans sa cuisine. Elle anime depuis novembre dernier un blog autour de la pomme de terre.

Elle nous parle de sa trousse à outils, de tomates anciennes, et du plaisir des courses en vacances.

Où pars-tu en vacances cet été, et auras-tu l’occasion de cuisiner ?

Cet été nous partons en Grande Bretagne pour trois semaines, dont deux semaines sur l’île de Wight, là où mon beau-père Alan a passé toute sa vie avant de partir faire ses études.

Nous serons dans une maison et je pense que ces vacances vont être très « cuisine » sachant que nous partons avec des amis. Avec quatre enfants au total, je sais que nous irons moins souvent au restaurant.

Emportes-tu des ustensiles ou des ingrédients particuliers quand tu pars en vacances ? Si oui, lesquels ? Si non, qu’est-ce que tu regrettes immanquablement de ne pas avoir emporté ?

Si je pars dans une location en France, j’emporte toujours des choses car il n’y a jamais rien dans les cuisines, pas même une éponge. J’avais d’ailleurs rédigé un billet sur ce sujet. Sur l’île de Wight, je sais que la cuisine compte déjà tout ce qui est alimentation de base et produits d’entretien, je vais donc voyager léger, surtout que je compte bien explorer la cuisine locale.

En revanche, je vais emporter deux bons couteaux, un couteau économe, un tablier, ma microplane et peut être deux ou trois bricoles dont j’ai du mal à me passer. J’ai décidé de ne pas emporter ma balance de cuisine mais je sais déjà que je vais le regretter.

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