Je n’ai pas beaucoup pratiqué les fêtes foraines — je crois être allée juste une fois à la Foire du Trône avec mon amie Emilie quand j’avais une dizaine d’années — mais j’ai fréquenté assidûment le Jardin d’Acclimatation pendant toute mon enfance, grâce à mon père qui nous y emmenait ma soeur et moi tous les dimanches matins (le super Papa : nous, on était ravies, et ma mère devait être bien contente aussi !).
Entre une balade sur la Rivière Enchantée (je garderai toute ma vie dans les narines cette délicieuse odeur d’eau un peu croupie et de saules pleureurs) et une partie de boum-tap (mais si, le jeu où il faut taper avec un maillet sur les têtes de monstres qui apparaissent et disparaissent au hasard), nous avions droit à un petit en-cas dans l’un des snacks du Jardin.
A n’importe quel âge, tout le monde adore l’idée d’une gaufre frétillante de fraîcheur, et guette l’ouverture du gaufrier avec des yeux d’enfant.
Et c’est de là que je tiens mon goût pour le type de gaufres légères que l’on trouve dans les baraques de forains : croustillantes à l’extérieur, moelleuses à l’intérieur, fumantes dans le froid des matins d’hiver. Toutes sortes de garnitures étaient proposées, mais nous choisissions toujours le généreux saupoudrage de sucre glace, qui nous laissait le bout du nez tout blanc dans notre gourmandise.
Cela fait des années que je n’ai plus acheté une telle gaufre, même s’il m’est arrivé d’être tentée en humant leur bonne odeur devant les stands des Grands Boulevards ou celui qui est accolé au manège où j’emmène aujourd’hui mon fils. Mais en recherchant des idées de recettes pour utiliser mon beau gaufrier, je suis tombée sur cette formule prometteuse sur le blog de la styliste et auteur culinaire Isabelle Guerre.
Ladite recette, ainsi que les précieuses indications de l’auteur, a largement tenu ses promesses. Je l’ai faite tant de fois depuis que je connais maintenant les proportions par coeur, et en une dizaine de minutes c’est plié. J’aime particulièrement prévoir ça lorsque nous avons des amis qui viennent goûter à la maison : à n’importe quel âge, tout le monde adore l’idée d’une gaufre frétillante de fraîcheur, et guette l’ouverture du gaufrier avec des yeux d’enfant.
(Je précise que cette pâte à gaufre n’est finalement qu’une pâte à crêpe plus épaisse et avec de la levure, ce qui permet de la cuire dans une petite poêle pour donner une crêpe un peu pancake si on a un enfant qui, parce qu’il a deux ans et demi et que c’est son boulot de s’opposer, dit que lui il veut une crêpe, pas une gaufre.)
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