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J’adore les spéculoos, ces biscuits aux épices croquants qui font la fierté de la Belgique.
On en fait une pâte à tartiner très populaire et très décadente — imaginez un Nutella version spéculoos, clairement irrésistible mais pas le truc le plus recommandable sur le plan nutritionnel — et j’ai eu pour ma part envie de les transformer en gnocchi sucrés.
J’adore l’idée de prêter la saveur unique du spéculoos à des petites bouchées tendres et dodues, et j’aime aussi le mariage nord-sud du biscuit belge et de la spécialité italienne qui se tombent dans les bras l’un de l’autre au fond du bol.
Vous verrez aussi que c’est une recette très amusante à faire : on commence par réduire les spéculoos en miettes avec un rouleau à pâtisserie (un excellent anti-stress !), on forme des petits bouchons de pâte à la poche à douille, et une fois pochés on fait dorer les gnocchi à la poêle dans un peu de beurre.
Vous pouvez tout à fait préparer la pâte la veille, mais il est préférable de pocher et saisir les gnocchi juste avant de servir. Les gnocchi de spéculoos se dégustent tièdes, avec une cuillerée de crème fraîche qui fond lentement, et une petite pluie de cannelle fraîchement râpée.
C’est une recette tellement chouette que mon amie et pétillante vidéo-journaliste Katie Quinn m’a proposé qu’on la tourne ensemble. On s’est bien amusées, et vous pouvez voir le résultat sur sa chaîne YouTube. La vidéo a aussi été diffusée sur FWx, la chaîne lifestyle de Food & Wine pour la génération Y.
PS: Oh, et ne ratez pas ma recette spéculoos au sarrasin, un délice à n’importe quelle période de l’année, mais particulièrement appropriée au moment des fêtes !
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On tombe parfois sur une recette qui change la donne et la vie n’est plus jamais pareille.
Celle recette-ci m’a été recommandée par une lectrice nommée Saudia, qui vit dans l’Oregon et qui a répondu à mon appel à suggestion pour utiliser ma toute nouvelle poêle Lodge, un poêle en fonte fabriquée au États-Unis, qui passe élégamment des plaques au four. Je la convoitais depuis bien longtemps, sans jamais trouver la place de la rapporter dans mes bagages, mais au début de l’été, j’ai découvert qu’elle était maintenant disponible en Europe.
Saudia m’a envoyé un lien vers la recette que Mark Bittman avait publiée dans le New York Times en 1997 (donc bon, rien de nouveau), et quand je suis partie en quête d’images du produit fini, je suis tombée sur ce billet plus récent de mon ami Adam, qui avait fusionné la recette de Bittman avec celle d’Amanda Hesser (voyez comme on est en bonne compagnie). J’ai globalement suivi les instructions détaillées par Adam, avec quelques modifications mineures.
D’abord, on découpe le poulet en crapaudine (coa ! coa !), ce qui semble beaucoup plus intimidant que ça ne l’est en réalité : il s’agit simplement de couper le poulet de part et d’autre de l’os dorsal – j’utilise des ciseaux de cuisine robustes — puis de retourner le poulet et de l’ouvrir complètement pour qu’il repose à plat. Ceci permet au poulet de cuire plus rapidement et plus uniformément. Voyez plutôt :
J’avais déjà fait rôtir un poulet en crapaudine il y a quelques années, inspirée par une vidéo de Gwyneth Paltrow, imaginez-vous, mais le résultat s’était avéré assez sec donc j’étais revenue à mes recettes habituelles pour cuire un poulet entier : le fameux poulet de Muriel ou, si j’ai un peu plus de temps, le poulet en croûte de sel ou mon poulet en croûte de pain.
Mais cette recette repose sur une astuce inédite : on commence par placer le poulet, côté peau vers le bas, dans une poêle bien chaude et huilée, et on utilise un poids — la recette traditionnelle utilise une brique, d’où le nom — pour plaquer le poulet dans la poêle pour que la peau brunisse bien. On glisse ensuite le tout dans un four très chaud, où le poulet va rôtir pendant 15 minutes, toujours avec le poids, et 15 minutes de plus, côté peau vers le haut et sans le poids.
On obtient un poulet merveilleusement coloré avec une peau dorée et croustillante ; tout est parfaitement cuit (y compris les blancs, qui ne se dessèchent pas) ; et c’est la fête du jus de cuisson infusé à l’ail, qui s’écoule dans la poêle sous le poulet et y reste sans brûler ni s’évaporer. Et tout ça en seulement 35 minutes de cuisson ! On a été enthousiasmés à s’en lécher les doigts, et les rôtisseries dans notre quartier risquent de ne plus nous revoir si souvent.
Pour une saveur optimale, la recette préconise de frotter le poulet avec un mélange d’huile d’olive, de sel, d’herbes séchées et de cumin (ma touche personnelle), et il faut faire ça un peu à l’avance, pour permettre au poulet de s’imprégner de cet assaisonnement. Je découpe donc le poulet en crapaudine et je l’assaisonne la veille, puis je le tiens au réfrigérateur jusqu’au moment de le cuire le lendemain.
En termes d’équipement, vous aurez besoin d’un poêle en fonte — ou toute autre poêle épaisse — qui passe au four et qui soit assez grande pour accueillir votre poulet en crapaudine. J’utilise cette poêle Lodge de 26 cm de diamètre, et c’est la taille idéale pour un poulet standard français. Il vous faut aussi quelque chose qui servira de poids pour bien presser le poulet : si vous êtes le genre de personne qui peut se procurer facilement une brique, vous la recouvrirez de papier aluminium. A défaut, utilisez une deuxième poêle en fonte ou le couvercle d’une cocotte en fonte. J’utilise le couvercle de cette ravissante cocotte.
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