Je suis devenue le genre de personne qui écrit des courriers.
Pas à tout bout de champ, rassurez-vous, mais quand j’ai un truc à dire, une interrogation à formuler, une réclamation à adresser, je n’hésite plus. Je ne me dis plus « bof, ça ne changera rien » ; je suis en mode consommatrice impliquée, et j’ai à coeur de faire entendre mon avis. A ma grande satisfaction, il est rare que je n’obtienne pas de réponse.
Dernier exemple en date, j’ai écrit à Celnat, une entreprise basée en Haute-Loire qui distribue divers produits céréaliers en circuit bio (à Paris, plutôt dans les Biocoop). C’est une marque qui m’inspire confiance, et quand il y a le choix pour un produit donné, c’est plutôt vers elle que va ma préférence. En particulier, j’apprécie que l’origine des matières premières soit clairement indiquée, et qu’elles viennent généralement de France ou d’Europe.
Sauf les haricots rouges, qui viennent de Chine. D’où mon mail, que je vous présente ci-dessous, ainsi que (avec l’accord de Celnat) la réponse détaillée que j’ai reçue quelques jours plus tard.
Pour tout vous dire, ça ne m’a pas fait changer d’avis sur les haricots rouges chinois, et je me contenterai d’autres couleurs de haricots en attendant la mise en place d’une filière alternative, mais cette réponse m’a beaucoup intéressée parce qu’elle met en lumière leur démarche, alors même que le processus d’import et de distribution de tels produits bruts (qui fait quoi au juste ?) reste d’ordinaire très opaque pour le consommateur.
Je vous livre donc cet échange, en espérant qu’il vous intéressera aussi.