Quand j’étais enfant, j’ai beaucoup mangé de ces petits palmiers qu’on achetait au supermarché*, et aussi les palmiers géants de la boulangerie du coin de la rue, que j’engloutissais avec bonheur en savourant les différences de texture entre le pourtour croustillant et caramélisé, et le centre de chaque volute, qui était au contraire tendre et beurré.
Les palmiers — si quelqu’un voit le rapport avec l’arbre, ça m’intéresse — sont des biscuits en forme de coeur qu’on prépare en roulant de la pâte feuilletée sur elle-même avec du sucre.
Quand on est prêt à bénéficier de son bonus pâtissier, il suffit d’étaler la pâte feuilletée en utilisant du sucre pour éviter qu’elle colle, exactement comme on utilise habituellement de la farine.
Rien ne vous empêche de faire des palmiers en première intention, mais comme ils sont un excellent moyen de mettre à profit des chutes de pâte feuilletée, ce sont généralement des produits dérivés d’une autre aventure pâtissière.
Ainsi, ma fournée la plus récente a été préparée avec la pâte feuilletée facile et rapide qui me restait après avoir fait la divine tarte fine caramélisée aux pommes dont je vous parlais le mois dernier.
Quelles que soient les circonstances, il est impensable de jeter des chutes de pâte, mais ceci est particulièrement vrai quand on a fait sa propre pâte feuilletée, toute facile et rapide que soit la recette. L’idée est donc d’empiler les petites chutes de pâte pour former une sorte de bloc, qu’on met au frais en attendant d’avoir le temps de s’en occuper.