Je souffre du syndrôme de la bougeotte pâtissière : j’ai beau avoir aimé une recette, qu’elle soit de mon cru ou empruntée, je suis toujours bigrement tentée de pousser l’idée un peu plus loin, de modifer un petit truc, ou de prendre un tout autre chemin, juste pour voir ce que ça donne.
Chaque opportunité de pâtisser peut ainsi devenir une aventure, et même s’il m’arrive de regretter de ne pas avoir choisi le conservatisme — il y a parfois des flops — la plupart du temps ça me permet d’apprendre quelque chose, d’élargir mon horizon et, bien sûr, de partager avec vous une nouvelle recette.
Croustillant à l’extérieur et moelleux à coeur, ces cookies sont fortement chocolatés et modérément sucrés, juste comme je les aime.
Et je suis particulièrement enthousiasmée par celle-ci, née d’une envie aiguë de cookies aux pépites de chocolat. J’aurais pu utiliser cette recette ultime de chocolate chip cookies, que j’ai faite maintes fois et qui fait tomber tout le monde en pâmoison, mais j’avais envie d’essayer autre chose et de faire plutôt des cookies au chocolat vegan.
Avec de la purée d’amandes complètes comme matière grasse, des graines de chia moulues, un mélange de farines de riz et de blé et du sucre non raffiné, j’aime à penser qu’ils sont plutôt plus intéressants nutritionnellement que des cookies conventionnels (ils apportent tout au moins un peu de variété dans les ingrédients) sans y perdre une once de gourmandise. Croustillants à l’extérieur et moelleux à coeur, ils sont fortement chocolatés — j’y ai aussi glissé quelques éclats de cacao — et modérément sucrés, juste comme je les aime.
Je fais donc entrer cette recette de cookies au chocolat vegan sans hésitation et avec délectation dans mon répertoire cookiesque. J’essaierai de ne pas trop la bricoler à l’avenir, mais je ne peux pas promettre que je n’essaierai pas avec d’autres purées d’oléagineux (le beurre de cacahuète serait ici tout indiqué) ou une poignée de noix, de noisettes ou de noix de pécan.
Note : Comme toujours quand on parle de chocolat, le diable est dans la marque que vous choisirez. Donnez-vous la peine d’acheter du chocolat noir de qualité, vous en retirerez des bénéfices au-delà de ce que vous pourriez imaginer. J’utilise par exemple le Guanaja 70% de Valrhona, que j’achète en sac d’un kilo chez G. Detou in Paris, mais qu’on peut aussi commander par Internet.
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Et vous, avez-vous aussi tendance à modifier les recettes sans arrêt, ou prenez-vous plaisir à faire et refaire vos classiques ? Et quel est votre chocolat préféré pour la pâtisserie ?

Mini planche à découper de mon ami d’Earlywood !