Ustensiles

Etiquettes personnalisées pour préparations maison


Chef’s medallions

J’ai toujours eu un faible pour la papeterie. Quand j’étais petite, je dépensais une large part de mon argent de poche à la boutique du quartier, que ma famille appelait « ta papeterie chérie », et aujourd’hui encore, il m’est impossible de résister à l’appel du joli carnet ou des belles cartes de voeux. Et les stickers. Ah, les stickers.

Donc quand l’équipe de Felix Doolittle a proposé de m’envoyer des échantillons de leurs étiquettes personnalisées, je n’ai pas hésité longtemps.


Oval kitchen labels

Felix Doolittle est une petite entreprise du Massachusetts spécialisée dans les « papiers illustrés extraordinaires » dessinés avec grâce par Felix Fu, un artiste né à Hong Kong. Ils utilisent des fournitures de première qualité, et impriment, découpent et emballent tout à la main. Et effectivement, la qualité et le goût du détail m’ont sauté aux yeux quand j’ai ouvert chacune des petites boîtes, emballées avec un soin incroyable.

Je suis absolument ravie de mes étiquettes, et j’ai pensé vous en parler bien en amont des fêtes. Il me semble que ça ferait un cadeau unique pour les cuisiniers de votre entourage, et que vous pourriez aussi imaginer vous faire faire des étiquettes personalisées pour les cadeaux comestibles que vous offrirez cette année.

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I Heart My Cocotte Minute

J’ai grandi dans une maison où les chuchotis et sifflements de la cocotte minute étaient des mélodies familières.

Ma mère utilisait un grand modèle d’autocuiseur — c’est le terme générique, « cocotte minute » étant une marque déposée, utilisée par antonomase comme un nom commun — et je crois me souvenir qu’elle s’en servait essentiellement pour faire cuire des légumes, et en particulier les pommes de terre, les artichauts, ou le chou-fleur pour son gratin.

En ce qui me concerne, je m’en suis longtemps passée, jusqu’à ce que les grands-parents de Maxence vendent leur maison de campagne et me proposent de récupérer une partie de leur batterie de cuisine, dont l’énorme cocotte minute qui avait servi a nourrir toute une génération de petits-enfants.

Je l’aimais beaucoup, mais je me suis vite rendue compte qu’elle n’était pas à la bonne taille pour moi : d’une capacité de dix litres (!), elle était à la fois trop grande pour les quantités que je cuisine habituellement, et trop large pour tenir dans mon petit évier quand venait le moment de la laver.

Du coup, coincée entre ces considérations pratiques et l’attachement sentimental que je lui portais, j’ai laissé la pauvre bête prendre la poussière pendant un certain temps.

Et puis un jour, j’ai décidé que cette situation était absurde sur le plan cosmique : ce dont j’avais besoin, c’était d’une cocotte minute plus petite, et quelqu’un quelque part avait sûrement besoin de ma grande. Pourquoi s’obstiner à bloquer le flot naturel des objets dans l’univers ?

Une fois la décision prise, rien de plus facile : en moins d’un mois, grâce à un site d’enchères bien connu, j’avais fait l’acquisition d’une cocotte-minute d’occasion de 4,5 litres (un format adorable quand on est habitué aux plus grands) et trouvé un heureux acheteur pour la mienne*.

Et pourquoi suis-je particulièrement attirée par l’objet, me demandez-vous ? Eh bien, parce que la cuisson à l’autocuiseur est l’une des plus économes en énergie, voilà pourquoi : lorsque l’on met la cocotte à chauffer, la pression à l’intérieur augmente, ce qui fait monter à son tour la température d’ébullition de l’eau, qui passe ainsi de ~100°C à ~120°C. Dans cet environnement, les aliments cuisent considérablement plus vite et avec moins d’eau que dans une casserole classique.

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Le Fouet danois

{Mise à jour : On trouve maintenant des fouets danois sur Amazon. Elle est pas belle, la vie ?}

J’ai récemment expliqué à quelqu’un que j’étais sortie de ma phase « j’achète des ustensiles sans arrêt. » Le plus sérieusement du monde, j’ai affirmé que mon équipement actuel me satisfaisait pleinement, et que j’avais tout ce dont je pouvais avoir besoin.

Il semble que ceci ne soit vrai que dans un monde parallèle qui n’existe que dans ma tête.

Je peux bien me raconter des histoires, mais les faits sont là : le nombre d’ustensiles que j’ai achetés sur les trois derniers mois est supérieur à zéro. Oh, pour chacun de ces nouveaux jouets, je peux fournir des raisons parfaitement valides de les avoir achetés, mais tout de même : un tamis à farine, une spatule coudée pour les glaçages, un moule à madeleine (qui tient dans mon four, contrairement à l’ancien), une poire à sauce, une poche à douille avec trois embouts métalliques, un moulin à sésame, et maintenant ce truc-là.

Ce truc-là, pour ceux d’entre vous qui ne seraient pas tout à fait à jour sur le contenu de la mallette du parfait petit pâtissier, ce truc-là est un fouet danois, conçu pour triompher là où le fouet classique et la cuiller en bois échouent.

Ce truc-là, pour ceux d’entre vous qui ne seraient pas tout à fait à jour sur le contenu de la mallette du parfait petit pâtissier, ce truc-là est un fouet danois, conçu pour triompher là où le fouet classique et la cuiller en bois échouent.

Je n’avais pas la moindre idée qu’un tel ustensile existait avant de me rendre à Portland au printemps dernier pour la sortie de mon dernier livre : je devais passer brièvement à la télévision pour faire des chouquettes. Je n’ai rien fait du tout, bien sûr, puisque pour ce genre d’émission, cuisiner consiste le plus souvent à montrer du doigt divers bols et saladiers en bavardant avec le présentateur.

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Cabas réutilisables : mode d’emploi

Sacs réutilisables

Les supermarchés parisiens ne donnent plus de sacs en plastique gratuits depuis l’année dernière : soit vous apportez votre propre sac, soit vous achetez un grand cabas réutilisable, soit vous achetez un petit sac en plastique si vraiment c’est vraiment ça que vous voulez vraiment.

Contrairement à ce qui est écrit sur leur site et qui n’engage que leur service marketing, les cabas qui sont vendus aux caisses de mon supermarché sont laids. Je reconnais néanmoins qu’ils sont solides et qu’ils ont une grande contenance, ce qui les rend bien pratiques quand on a beaucoup de choses à acheter ou, d’une façon générale, beaucoup de choses à transporter, comme par exemple quand il faut descendre des vieux trucs à la cave.

Mais pour le reste de mes courses, lorsque je vais chez les commerçants de mon quartier, ou pour les achats impromptus que je fais ici ou là, je garde dans mon sac à main un petit cabas escamotable.

En réalité, j’en ai deux. Le premier est un sac chocolat de chez Monoprix, vendu avec un petit pochon à scratch dans lequel on le range, soigneusement plié ou en bouchon, c’est selon. Le second est un sac flip & tumble bleu azur créé par deux jeunes femmes fraîchement diplomées d’une formation en design à l’université de Stanford en Californie, oui madame. Celui-là est un peu plus futé, puisqu’il se roule en boule et s’emballe dans la poche intérieure prévue à cet effet, ce qui n’est pas sans me rappeler mes années k-way.

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Le Moulin à sésame

Lorsque nous étions à New York le mois dernier, Maxence et moi avons déjeuné chez Ippudo, un nouveau restaurant de râmen qui fait partie d’une chaîne à succès au Japon. La déco était très classe et les râmen irréprochables, mais ce qui m’a le plus plu, c’est le moulin à sésame qui était posé sur la table, en pleine conversation avec le shôyu.

Il s’agissait d’un ustensile assez simple : un réservoir en plastique transparent rempli de graines de sésame, surmonté d’une manivelle rouge avec une ouverture tout en haut. Pour le faire fonctionner, il suffisait de mettre le moulin la tête en bas, et d’actionner la manivelle par sa toute petite poignée. Il en sortait alors, dans un bruit de froissement délicieux, une pluie dorée d’éclats de sésame grillé.

C’était la première fois que je voyais un pareil appareil, et immédiatement j’ai su qu’il me le fallait, ce petit chaperon rouge japonais.

Parce que nous nous trouvions en Amérique, où tout est possible, nous avons demandé au personnel du restaurant si nous pouvions par hasard leur en acheter un. Mais quoique manifestement divertis par ce coup de foudre improbable, ils nous ont répondu qu’à vrai dire, non. Le coeur serré, j’ai laissé Maxence me retirer le moulin des mains et le rendre à ses propriétaires légitimes.

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