Archives septembre 2010

C&Z a sept ans !

Heart stencil

C’est aujourd’hui le septième anniversaire de Chocolate & Zucchini (et le troisième anniversaire de la V.F.) et j’aimerais profiter de l’occasion pour vous remercier, amis lecteurs, d’être là.

Ces sept dernières années ont été sans aucun doute les plus épanouies et les plus excitantes de ma vie, et c’est en grande partie grâce à ce blog et grâce à vous.

J’ai une chance inouïe d’avoir des lecteurs aussi enthousiastes, curieux, gentils, positifs, drôles, réfléchis, inspirés et bien informés, et c’est un honneur et une joie de converser avec vous.

Pour fêter ça, je vous propose de nous rencontrer à Paris, avec deux options au choix :

Le samedi 16 octobre, je vous invite à me rejoindre à la Bibliothèque Nationale de France de 11h à midi, pour une discussion sur les blogs culinaires dans le cadre du cycle de conférences Les Samedis du Savoir. (Accès libre et gratuit.)

Et le dimanche 17 octobre, je vous propose de prendre un verre ensemble au Café Charbon ; nous y serons à partir de 19h (109 rue Oberkampf, Paris 11ème, voir plan).

J’espère que vous pourrez vous libérer pour l’une ou l’autre de ces occasions — ou même les deux — et je me réjouis de vous rencontrer en vrai !

Crackers crus aux graines de lin

Avez-vous déjà essayé de faire tremper des graines de lin ? Si ce n’est pas le cas, sachez qu’il se passe quelque chose d’étrange dès que vous avez le dos tourné : pendant que les graines gonflent et absorbent l’eau, elles libèrent une sorte de gel que l’on appelle mucilage, si bien que votre bol finit par contenir une sorte d’aspic tremblotant dans lequel les graines sont en suspension.

Ce petit tour de magie rend les graines de lin particulièrement populaires auprès des crudivores, car cette substance un peu visqueuse sert de liant dans toutes sortes de préparations non cuites*, comme ces crackers crus aux graines de lin.

Et comme j’ai la garde temporaire d’un beau déshydrateur de compétition — vous vous souvenez peut-être de mon granola cru au sarrasin — j’en ai profité pour faire quelques « fournées » de crackers crus.

L’idée est simple : on fait tremper des graines de lin pour qu’elles exsudent leur mucilage, puis on les mélange avec d’autres graines, trempées* elles aussi mais égouttées, et l’assaisonnement de son choix. On étale le tout sur un plateau du déshydrateur et on laisse sécher quelques heures jusqu’à obtenir des crackers crus aux graines de lin croustillants et très goûteux, prêts à être grignotés juste comme ça ou avec votre dip préféré.

Les meilleurs crackers crus aux graines de lin

J’ai fait des essais avec diverses épices, et ça marche très bien avec du paprika fumé ou du cumin. Mais bien sûr, vous pouvez imaginer une version aux graines de fenouil ou au ras-el-hanout, ajouter une gousse d’ail réduite en purée (attention, ce sera difficile d’échapper à l’odeur d’ail pendant la déshydratation) ou des herbes fraîches, remplacer le sel par de la sauce de soja… tout ce qui vous fait plaisir.

Et si vous n’avez pas de déshydrateur, vous pouvez étaler le mélange sur du papier sulfurisé et utiliser votre four à très basse température (si possible aux alentours de 45°C) ou même, m’a-t-on dit, l’énergie du soleil si le temps s’y prête : ça prendra quelques jours, certes, mais vous aurez des crackers crus hyper écolo.

Crackers crus et houmous

Crackers crus et houmous

* Je précise que l’on peut aussi utiliser les graines de lin pour faire du gel pour les cheveux ! Il paraît que c’est formidable pour les cheveux très bouclés.

** L’intérêt du trempage est expliqué ici.

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Buns à la tomate (Petits pains pour hamburger)

Il n’est guère difficile de trouver de bons cheeseburgers à Paris (mes préférés sont ceux de Burger and Fries), mais j’aime aussi beaucoup nous en faire pour le déjeuner certains weekends, avec des buns maison (les petits pains), de la viande hachée du marché bio, et des lamelles de comté alanguies par dessus.

Et comme j’ai récemment découvert avec une joie non dissimulée qu’on vendait des champignons portobello à ce même marché — ce sont des champignons de Paris qu’on a laissé grossir jusqu’à un diamètre de 8-10 cm, très faciles à trouver aux Etats-Unis, beaucoup plus rares ici — je prépare en alternance des cheeseburgers de portobello, version végétarienne et délicieuse du cheeseburger classique.

Mon bun idéal

Et pour changer lors de ma dernière fournée, j’ai fait des buns à la tomate, en ajoutant simplement à la pâte de la pulpe de tomate.

Mais tout ceci commence par un bon bun (à ne pas confondre avec un bo bun), le fameux petit pain à hamburger, qui doit être assez tendre pour qu’on puisse mordre dedans sans lutte (parce que manger un hamburger avec un couteau et une fourchette, c’est passible d’anathème) mais suffisamment ferme quand même pour qu’il ne se délite pas sous l’effet combiné du jus qui l’imprègne, et de vos pouces qui l’encerclent (parce que manger un hamburger avec des couverts, etc.).

Les buns de supermarché, ça me coupe toute envie, entre la liste des ingrédients déprimante et la texture spéciale mousse de polystyrène. Et comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, je retrousse mes manches.

Après quelques essais au fil des années, j’ai enfin trouvé mon petit pain idéal au détour d’un article du New York Times l’été dernier, dans lequel le boulanger Hidefumi Kubota donnait sa recette de light brioche bun (petit pain brioché léger), créée pour le restaurant Comme Ça à Los Angeles.

J’ai commencé par la tester telle qu’elle est écrite et j’ai beaucoup aimé, mais assez vite je l’ai modifiée pour intégrer du levain naturel pour plus de saveur — voici d’ailleurs ma méthode pour la conversion. J’utilise quand même de la levure de boulanger, parce que les pâtes briochées nécessitent un pouvoir levant plus musclé que ce que le levain seul peut fournir dans un délai raisonnable. (Pour tout vous dire, j’ai essayé d’en faire avec seulement du levain, mais ils étaient tellement denses que j’ai frôlé la fracture du doigt de pied lorsque j’en ai fait tomber un.)

Des buns à la tomate pour changer !

Et pour changer, lors de ma dernière fournée, j’ai fait des buns à la tomate. L’inspiration m’est venue d’un tweet de mon amie Chika à propos d’une tranche de pain à la tomate, auquel elle a consacré un billet quelques jours plus tard.

Ces buns à la tomate sont d’une texture aussi légère que leurs homologues natures, mais sont d’une couleur bien plus séduisante, d’un bel orange de coucher de soleil avec des reflets rougeoyants.

Chika m’a expliqué que la personne qui avait fait ce pain avait simplement utilisé une recette de type pain de mie en remplaçant le lait par de la pulpe de tomate. J’ai trouvé l’idée excellente, et entrepris de l’adapter à cette recette de pains pour hamburger.

J’ai utilisé la pulpe de tomate bio d’Italie que j’achète pour trois fois rien dans le supermarché le moins glamour du monde, mais si vous avez des tomates dans votre jardin, vous pouvez bien sûr la faire vous-même. Ce dont on a besoin ici, c’est simplement de la chair de tomate mûre, écrasée ou hachée, sans plus de transformation ni d’assaisonnement.

Ces buns à la tomate sont d’une texture aussi légère que leurs homologues natures, mais sont d’une couleur bien plus séduisante, d’un bel orange de coucher de soleil avec des reflets rougeoyants. Le parfum de tomate est léger, surtout lorsqu’il se mesure aux autres éléments du hamburger, mais il apporte quand même sa pierre à l’édifice, et surtout, cette belle couleur, ça change tout, non ?

Buns à la tomate

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