Voici la recette de brioche alsacienne qu’a bien voulu me donner Muriel, une amie de la mère de Maxence qui vit avec sa famille dans la maison de mes rêves dans le Perche, et qui m’avait déjà livré le secret de son poulet à l’étouffée il y a quelques années. C’est à l’origine la recette de kouglof de sa mère, et Muriel en fait un presque tous les weekends pour que ses filles l’emportent avec elles à Paris, où elles font leurs études pendant la semaine.
Muriel fait un kouglof tous les weekends pour ses filles, qui l’emportent avec elles à Paris où elles font leurs études pendant la semaine.
J’ai cuit le mien dans le moule à kouglof que j’ai acheté à Colmar il y a (hum, hum) quatre ans et demi, prise de l’envie subite et incoercible de posséder un moule à kouglof. Depuis, le pauvre chéri attendait son heure patiemment, en prenant la poussière au-dessus du placard de la cuisine.
Le kouglof (on écrit aussi gougelhof, kougelhof, gugelhupf, kugelhof, kugelopf, kugelhopf, etc., etc.) est une brioche qui n’est en fait ni très riche, ni très sucrée, ce qui permet de la tartiner copieusement de miel, de confiture, de beurre d’érable, de confiture de lait, de purée d’amande, de lemon curd… bref, vous voyez l’idée.
Si la pâte est traditionnellement garnie d’amandes et de raisins secs, on peut aussi décliner la formule avec d’autres fruits secs, comme l’illustre ce mini-kouglof pistache-griotte. Comme la brioche se marie bien avec les saveurs d’agrumes, on peut aussi ajouter un peu d’eau de fleur d’oranger, un zeste de citron ou d’orange finement râpé, et/ou des petits morceaux d’écorces d’agrumes confites. Et quoique cela nous éloigne encore un peu plus de la tradition, je fermerai les yeux si vous décidez d’y mettre du cacao en poudre et des pépites de chocolat.