40 Idées de recettes en 5 ingrédients ou moins

Il y a deux semaines, je vous ai parlé de l’excellent livre de Jules Clancy, 5 Ingredients, 10 Minutes, et je vous ai proposé d’en gagner un exemplaire avec un petit concours de recettes en 5 ingrédients.

Vous avez ainsi proposé une quarantaine de recettes qui ont toutes l’air délicieuses et qui donnent une idée enthousiasmante de votre quotidien culinaire. Il m’a été très difficile de n’en retenir que trois — pourquoi diable me suis-je mise dans une telle situation ? — mais puisqu’il le fallait, j’ai choisi les boulettes de sardines de Pierre Pozi, le tofu sauté, kale et nouilles de Ms. C et la mujaddara de Rakhi (les deux dernières ont été déposées dans la version anglaise du concours). Félicitations ! Vous recevrez bientôt votre exemplaire de 5 Ingredients, 10 Minutes.

Et pour vous remercier tous pour vos précieuses contributions, j’ai rassemblé les formules de vos recettes en une masterlist dans laquelle nous pourrons tous piocher ; les détails des recettes se trouvent dans les commentaires du billet d’origine. (Si vous lisez l’anglais, vous trouverez encore plus d’idées en 5 ingrédients dans la masterlist en anglais.)

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Favoris de mars

Stamps

Quelques unes de mes trouvailles et lectures préférées du mois dernier :

~ Si vous êtes tentés par le compostage communautaire à Paris, la mairie peut vous aider.

~ Des timbres « lettre verte » avec des expressions imagées illustrées (plus d’expressions ici !).

~ L’éditeur de la section culinaire du Washington Post fait son coming-out végétarien.

~ The Scared is scared, un merveilleux petit film qui met en scène une histoire racontée par un enfant de six ans.

~ Les restaurants parisiens qui cuisinent des ingrédients locaux ont maintenant leur label.

~ Comment les auteurs peuvent se préparer à l’usage croissant des téléphones mobiles pour accéder aux sites et aux blogs. (Note : la version anglaise de Chocolate & Zucchini est disponible en version mobile.)

~ On skie à Montmartre.

~ Il y aurait un fort lien entre le nombre de fruits et légumes que l’on consomme et l’optimisme dont on fait preuve.

~ Des moutons pour entretenir les pelouses parisiennes ?

~ La théorie du terminal de bus d’Helsinki sur les carrières créatives.

~ Impressionnant : Cassie Johnston prépare ses repas pour la semaine.

Et vous, qu’avez-vous découvert de chouette en mars ?

Festival Omnivore 2013 : Notes d’inspiration

Omnivore 2013

L’édition 2013 de l’Omnivore Food Festival (officiellement appelé l’Omnivore World Tour maintenant qu’il se balade à travers le monde) s’est tenue au Palais de la Mutualité à Paris la semaine dernière. J’ai passé deux journées hors du temps, dans la pénombre du grand auditorium, à regarder des chefs cuisiner sur scène et à prendre des notes d’une écriture qui est beaucoup plus présentable (je viens seulement de réaliser) si j’utilise un stylo-feutre plutôt qu’un stylo à bille.

Chaque année des thématiques communes émergent, et cette fois-ci nous avons vu beaucoup d’huîtres, de brassicacées, d’oignons, et de légumes cuits jusqu’au point de carbonisation.

Dans ces sessions, il y a bien sûr le côté passionnant de se brancher quelques minutes sur le cerveau d’un chef (beaucoup plus d’hommes que de femmes, malheureusement), le voir à l’oeuvre, et l’écouter parler de son approche. Mais ce que j’aime tout autant, c’est être à l’affût de quelque détail, mariage ou technique que je pourrai réutiliser à l’occasion dans ma cuisine.

En regardant mes notes quelques jours plus tard, j’ai décidé de partager avec vous la liste de ces idées, en espérant qu’elles vous inspirent aussi.

De Guillaume Foucault, anciennement chef de L’Artémise à Uzès, qui ouvrira bientôt Pertica à Vendôme, dans le Perche :

– Une poitrine de cochon, cuite 30 minutes à la poêle, puis plongée 1h30 à température ambiante dans du nuoc mam infusé d’anis étoilé, de cannelle [sc:cinnamon_link] et de clous de girofle (en photo ci-dessous).

– Le talauma, une épice vietnamienne qui se râpe (un peu comme la muscade), se marie bien avec le gibier.

– Il fait des haricots verts au sel en faisant macérer des haricots frais dans une jarre avec du gros sel et des fleurs de reine-des-prés. Il les coupe ensuite en toutes petites rondelles et les utilise comme assaisonnement, particulièrement pour un fromage frais.

Omnivore 2013

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5 ingrédients, 10 minutes : un concours !

5 Ingredients 10 Minutes

{Lisez plus bas pour gagner le nouveau livre (en anglais) de Jules Clancy.}

Cela fait des années que je suis et j’admire le blog Stonesoup de Jules Clancy. Non seulement elle livre des recettes minimalistes inspirantes et de belles photos baignées de lumière australienne, mais en plus elle s’efforce d’innover par rapport au format du blog culinaire classique, et lance régulièrement de nouveaux projets et idées, comme son école de cuisine virtuelle, ses e-cookbooks (comme 30 Dinners in 30 Days et The Tired and Hungry Cook’s Companion*), ou la chouette liste de variations (plus épicé, plus vert, plus carnivore, sans produits laitiers…) qui permet de customiser chacune de ses recettes.

Là où son blog se démarque vraiment de la majorité des autres, c’est qu’il est résolument au service du lecteur : on voit bien qu’elle passe du temps à se demander quelles sont les difficultés qu’on rencontre typiquement en cuisine, et élabore ensuite des solutions futées et des conseils pratiques pour les résoudre.

La plus saillante de ces problématiques est sans doute le manque de temps : un manque de temps pour faire les courses et un manque de temps pour cuisiner sont souvent les raisons invoquées pour expliquer qu’on ne mange pas un repas fait maison tous les soirs.

Et c’est là que l’excellent livre de Jules Clancy intervient : et si vous pouviez piocher dans une large collection de recettes saines qui ne demandaient que cinq ingrédients et dix minutes pour être préparées ? Peut-être alors trouveriez-vous le temps de rassembler ces ingrédients le weekend, et l’énergie de passer dix minutes aux fourneaux à la fin de vos longues journées ?

5 Ingredients 10 Minutes

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Les Parents qui cuisinent : Michael Ruhlman

James and Michael
James et Michael, photographiés par Donna Turner Ruhlman.

Les Parents qui cuisinent est une série d’entretiens dans lesquels mes invités me parlent de l’évolution de leur cuisine après l’arrivée de leur(s) enfant(s).

Michael Ruhlman est un écrivain américain dont le talent particulier consiste à décoder le travail des chefs pour rendre leur expertise accessible aux cuisiniers amateurs.

Il a publié une douzaine de livres en anglais, dont le best-seller The French Laundry Cookbook et le révolutionnaire Ratio, qui livre la formule d’un certain nombre de préparations de base, ce qui permet de se libérer des recettes. Son dernier s’appelle Ruhlman’s Twenty, et s’articule autour des vingt concepts et techniques fondatrices de la cuisine. Il tient aussi un excellent blog sur ruhlman.com.

Michael vit à Cleveland, en Ohio, avec sa femme la photographe Donna Turner Ruhlman, et leurs deux enfants adolescents. Je suis ravie de partager avec vous son point de vue passionnant sur la cuisine avec et pour les enfants. (Entretien mené en anglais et traduit par mes soins.)

Peux-tu nous dire quelques mots sur tes enfants ? Leurs noms, leurs âges et leurs tempéraments ?

Addison a 17 ans, et son frère James en a 13. Addison n’est pas facile, mais elle est ravissante et intelligente, furieusement indépendante, et n’a qu’une envie c’est de sortir de la maison et d’être avec ses amies, qui sont d’une gentillesse rare. James est un garçon très garçon, il adore les jeux vidéo, s’amuser, et faire des farces. C’est un amour, il a beaucoup de conversation, il est mûr et plein d’empathie.

Est-ce que l’arrivée de tes enfants a changé la façon dont tu cuisines ?

Non, pas vraiment. J’apprenais tout juste à cuisiner de façon professionnelle, donc j’avais tous ces nouveaux muscles pour m’aider. Mais j’ai toujours cuisiné de la vraie nourriture. J’ai essayé de leur faire des vraies purées quand ils étaient petits, mais en général ils préféraient les petits pots du commerce. Ensuite, ils sont passés aux oeufs brouillés au fromage, et ensuite aux « nourritures blanches » [NdC : le pain, les pâtes, tout ce qui est raffiné.].

Au fur et à mesure qu’ils grandissaient et que leurs goûts changaient, il m’est arrivé de faire trois repas simultanément pour que tout le monde soit content. Simplement parce que je pouvais le faire. Le plat préféré d’Addison, c’est le stir-fry de boeuf [NdC : sauté de boeuf à l’asiatique], mais James n’aime pas ça, donc je découpe des steaks pour les faire à la poêle, et je tranche le reste pour le stir-fry. J’y mets du bok choy ou du brocoli, mais Addison préfère éviter et James ne le mange que cru. Vous voyez l’idée. Ça fait beaucoup de vaisselle.

Est-ce que tu te souviens ce que c’était que de cuisiner avec un nouveau-né ? As-tu des astuces ou des conseils pour les jeunes parents qui traversent cette phase ?

Dans les premiers temps, on peut essayer de caler les heures de repas quand ils dorment ou qu’ils sont occupés. S’ils acceptent de rester dans leur transat pendant que vous mangez, c’est encore mieux. Donna mangeait souvent tout en allaitant. On ne comptait plus les repas qui étaient interrompus ou écourtés.

Le conseil qui sauve ? Cette phase sera terminée plus tôt que vous ne le pensez. Les journées sont longues, mais les années passent vite.

Essayez de planifier au moins un repas au calme par semaine avec votre compagne/compagnon où vous pourrez vous attarder à table, même si ce n’est qu’un déjeuner.

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