Voyages

Corse : Morceaux choisis

Ceux d’entre vous qui reçoivent (gratuitement) la newsletter C&Z le savent : Maxence et moi venons de rentrer de Corse, où nous avons passé des vacances fantastiques avec ma soeur et mon beau-frère.

C’était une première pour nous, après des années passées à se dire qu’il fallait absolument qu’on y aille. Et alors même que les récits de nos amis avaient placé la barre très haut, la réalité de cette île sublime a dépassé nos attentes.

Corsica

Nous étions basés à Cargèse, un village aux églises jumelles sur la côte ouest de l’île, à une heure au nord d’Ajaccio. De là nous avons exploré la côte, nagé et plongé dans les eaux limpides, fait des randonnées et des balades en bateau, et nagé encore un peu. Nous avons aussi extrêmement bien mangé, même dans les endroits les plus simples, et nous avons profité à plein des produits locaux.

Corsica

Comme on peut s’y attendre après des vacances pareilles, c’est un peu dur de s’y remettre, aussi je prends un moment pour partager avec vous quelques uns de mes meilleurs souvenirs :

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Japon : Morceaux choisis

Torimikura Chaya

A la fin des années quatre-vingts, ma tante est allée au Japon et m’a rapporté une paire de petites chaussures à bout rond, décorées d’un tissu fleuri rouge, avec une boucle sur le côté. J’avais neuf ans et je n’avais jamais eu de chaussures aussi belles. Entre ça et les histoires captivantes qu’elle nous a racontées, c’est à ce moment précis qu’est né mon intérêt pour le Japon : on aurait juré qu’elle revenait d’une autre planète, étrange et merveilleuse, et je brûlais de m’y rendre à sa suite.

Il m’a fallu un peu plus de vingt ans pour réaliser ce projet, vingt années durant lesquelles j’ai saisi toutes les occasions d’en savoir plus sur les Japonais, leur culture et leur cuisine ; autant dire que j’abordais ce voyage avec une bonne dose d’anticipation. Dans ces conditions, je courais aussi le risque d’être un peu déçue, mais ça n’a pas du tout été le cas : à vrai dire, c’était encore mieux que ce que je m’étais imaginé.

Dans les grandes lignes, voilà ce qu’on a fait : on a pris l’avion de Paris à Tokyo ; on est restés presque une semaine à Tokyo, où l’on faisait un échange d’appartement avec un ami d’amie dans le quartier d’Omotesandō ; on est allés dans un onsen au nord de Tokyo, où nous avons dormi dans un ryokan (une auberge traditionnelle) dans la montagne et où nous nous sommes baignés dans les bains à l’air libre ; on a passé une journée à Osaka ; on est allés vers le sud à Kōya-san, une petite ville de montagne qui est un site important du bouddhisme Shingon, et où nous avons dormi dans un temple-auberge ; on a ensuite passé quelques jours à Kyoto, où nous avions loué une petite machiya dans le quartier de Higashiyama ; on a repris l’avion de Kyoto à Paris.

J’ai l’impression d’avoir passé la totalité du séjour dans un état de félicité permanente, absolument euphorique d’être là, à observer tout et tout le monde, à m’imprégner des scènes de rue, de nature, de temples, à explorer les magasins petits et grands, à marcher des heures et des heures, à prendre des trains rutilants, et à me régaler comme jamais.

Le seul inconvénient, c’est que c’est un peu dur de descendre de mon petit nuage nippon, et je suis déjà en train de chercher le meilleur moyen d’y retourner aussi vite que possible. Mais en attendant, j’aimerais vous faire partager quelques morceaux choisis si ça vous tente. Plutôt qu’un rapport détaillé jour par jour (le ciel nous en préserve), je préfère vous brosser un portrait en petites touches de ce qui m’a le plus enchantée :

Edokko Sushi à Kanda (Tokyo)

Edokko Sushi à Kanda (Tokyo)

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Croatie : Morceaux choisis

Vrnik

Mon enveloppe corporelle a beau être rentrée de Croatie depuis quelques jours, mon esprit est encore là-bas, sur une plage de cailloux blancs, en train de bouquiner dans la lumière de fin d’après-midi tout en me demandant si oui ou non je vais retourner me baigner.

Mon esprit refuse d’admettre que, demain matin, nous ne partagerons pas notre petit déjeuner avec les chatons sauvages qui traînent un peu partout ; que la décision la plus difficile que nous aurons à prendre aujourd’hui n’aura rien à voir avec le coucher de soleil et où s’installer pour l’observer ; et que, même si c’est complètement inique, les figues ne poussent pas sur les arbres par ici.

C’est pour essayer de m’en convaincre, pour tenter de digérer le fait que ces vacances idylliques sont bel et bien finies, que j’ai assemblé ces quelques souvenirs. J’en profite pour remercier chaleureusement les lecteurs qui ont bien voulu me faire part de leurs conseils et recommandations — j’en ai fait une petite liste qui, glissée dans notre guide, s’est avérée d’une aide précieuse.

Voici donc mes morceaux choisis de Croatie, illustrés par ces photos de notre voyage:

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Croatie : des recommandations ?

Korčula
Une ruelle de la vieille ville de Korčula, photographiée par Tona & Yo

Maxence et moi partons d’ici quelques jours en Croatie : nous allons descendre la côte dalmate de Split à Dubrovnik, et passer quelques jours sur l’île de Korčula à ne rien faire du tout du tout.

Si vous êtes déjà allé en Croatie, peut-être avez-vous des recommandations ? Spécialités à goûter, bonnes adresses à essayer, ingrédients à rapporter — je suis preneuse !

Qu’est-ce qu’on mange à Amsterdam ?

Stroopwafel

Ce petit weekend a débuté sous les pires auspices.

Nous aurions pu prendre le temps de passer à la boulangerie sur le chemin de la Gare du Nord, avant de monter dans le train qui allait nous emmener à Amsterdam en quatre petites heures. Au lieu de ça, nous avons choisi de dormir dix minutes de plus, et nous nous sommes donc retrouvés, à l’heure du déjeuner, poussés par la faim vers la voiture 14 du Thalys, qui faisait office de voiture-bar.

Cela fait belle lurette que plus personne ne s’attend à un dîner fin à bord d’un train, je le sais bien, mais j’avais la faiblesse de penser que ce qu’on y trouvait était tout au moins mangeable. Et pourtant, les sandwiches en mousse de polystyrène que nous avons achetés, vendus sous le nom presque insultant pour nos amis transalpins de ciabatta poulet (j’en ris encore), ne ressemblaient ni de près ni de loin à quoi que ce soit de comestible. Alors oui, j’aime le réseau de trains à grande vitesse nord-européen, mais je n’oublierai plus jamais d’apporter mon manger.

Il y avait pourtant un joli revers à cette vilaine médaille, puisqu’elle nous a permis d’arriver à Amsterdam l’estomac dans les talons, ce qui est un état plus que souhaitable lorsqu’on visite une ville, la faim étant une boussole diablement efficace. Aussi, à peine nos bagages déposés, nous sommes ressortis en quête d’un endroit où déjeuner et nous avons atterri chez Lunchroom Klavertje 4, une sorte de café-cantine moderne et lumineux.

Les différentes variétés de charcuteries, fromages et crudités alignées derrière le comptoir avaient très bonne mine, et nous nous sommes attablés pour déguster ces opulents sandwiches ouverts : un pistolet (ce petit pain blanc cher aux Belges) recouvert de jambon chaud, de brie, et de sauce à la moutarde pour Maxence, et pour moi, deux tranches de pain complet qui gémissaient sous le poids d’une montagne de huttenkaas (l’équivalent hollandais du cottage cheese, vous l’aurez deviné).

Ce que ce premier déjeuner laissait présager, et ce que les repas suivants ont confirmé, c’est qu’on mange bien, et même très bien, à Amsterdam, des produits pétillants de fraîcheur, préparés avec soin, et facturés de façon raisonnable.

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