Aran avec Jon et Miren, photographiés par Marcus Nilsson.
Les Parents qui cuisinent est une série d’entretiens dans lesquels mes invités me parlent de l’évolution de leur cuisine après l’arrivée de leur(s) enfant(s).
Aran Goyoaga est la pâtissière, styliste et photographe à qui l’on doit le très beau blog Cannelle & Vanille. Elle a grandi au Pays Basque espagnol, et habite aujourd’hui en Floride avec son mari et ses deux enfants.
Nous sommes en contact depuis des années, et j’ai eu le plaisir de la rencontrer pour de vrai l’année dernière, alors qu’elle repassait par Paris en rentrant du stage de photographie qu’elle donnait en Dordogne.
Aran vient de publier son premier livre de cuisine, Small Plates and Sweet Treats, une collection inspirée de recettes sans gluten rythmées par les saisons, et c’est un plaisir de la recevoir comme invitée dans ma série des Parents qui cuisinent. (Entretien mené en anglais et traduit par mes soins.)
Peux-tu nous dire quelques mots sur tes enfants ? Leurs noms, leurs âges et leurs tempéraments ?
Je suis la mère d’un garçon, Jon, et d’une fille, Miren.
Jon a six ans, il est très émotif, gentil, attentionné et curieux (il est Cancer). Miren a trois ans, elle est spontanée, indépendante et sociable (elle est Scorpion). Ils sont tous les deux très créatifs et adorent passer du temps ensemble.
Est-ce que l’arrivée de tes enfants a changé la façon dont tu cuisines ?
Je suis sûre que d’une façon ou d’une autre ça m’a conduite à adapter certaines recettes pour coller à leurs préférences et aux textures qui leur convenaient à différents stades de leurs vies, mais dans l’ensemble je dirais que ça n’a pas vraiment changé la façon dont je cuisine.
Est-ce que tu te souviens ce que c’était que de cuisiner avec un nouveau-né ? As-tu des astuces ou des conseils pour les jeunes parents qui traversent cette phase ?
Je ne sais pas si je devrais le dire, mais quand Jon était nouveau-né, je le portais partout en écharpe. C’était la seule façon dont il aimait être porté, et le seul moyen de le faire dormir. Donc je le gardais en écharpe pendant que je cuisinais. J’avoue que les premières semaines de sa vie sont un peu brumeuses dans mon esprit aujourd’hui, mais je me souviens que je cuisinais très simplement.