Cookies au chocolat parfaits

Chocolate Chip Cookies

Si je peux partager cette recette de cookies au chocolat parfaits avec vous aujourd’hui, c’est parce que je consulte toujours avec plaisir les food sections des journaux américains. Ce sont des suppléments glissés un jour par semaine (souvent le mercredi) dans l’édition normale, et qui traitent de l’actualité culinaire locale sous différents angles, recettes incluses. Tous n’ont pas les mêmes ambitions ni le même budget, mais entre le Seattle Times, le Washington Post, le San Francisco Chronicle, le Boston Globe, le Los Angeles Times, l’Oregonian, le Chicago Tribune et le New York Times, il y a de quoi lire toute une semaine sans dormir.

Il n’y a pas d’équivalent dans la presse française et je le regrette : on s’en tient généralement aux critiques de restaurants, et à part quelques chroniques et de courts papiers « tendance », la cuisine — sujet trop frivole, trop féminin ? — est laissée aux bons soins de la presse magazine, féminine ou spécialisée, qui en fait un traitement tout à fait différent.

J’apprécie donc doublement le contenu mis à disposition sur internet par les journaux américains, et c’est par ce biais que je suis tombée sur un article écrit par David Leite pour le New York Times l’été dernier, dans lequel le journaliste partait en quête des cookies au chocolat parfaits, et en proposait la recette.

Des cookies au chocolat parfaits ?

Je ne crois pas beaucoup à la perfection absolue en matière de cuisine — chacun se forme sa propre idée de la perfection — mais j’étais très intéressée par la démarche et les conclusions de David Leite, notamment lorsqu’il préconise de laisser reposer la pâte 36 heures, pour bonifier sa saveur et sa texture. J’ai donc ajouté la recette à ma pile de recettes à essayer.

Mais vous vous souvenez peut-être que j’étais privée de cuisine l’été dernier, et plus ou moins privée de four pendant les six mois qui ont suivi, donc la recette m’est un peu sortie de l’esprit, jusqu’à ce qu’un récent billet de Pim l’y fasse resurgir il y a quelques jours.

Dès le lendemain matin, je préparais la pâte, avec ces quelques modifications : division de la recette par deux, simplification pour n’utiliser qu’un seul type de sucre et un seul type de farine (au lieu de deux de chaque), et diminution de la quantité de sucre. En un quart d’heure, c’était plié ; il ne restait plus qu’à faire preuve de patience.

J’ai fait ma première fournée le lendemain après-midi — soit 29 heures plus tard — en formant des boules de pâte presque trois fois plus petites que ce que demandait la recette. J’avais certes bien lu l’article, qui explique que ces cookies doivent être grands (environ 15 cm de diamètre) pour obtenir un jeu de textures optimal, mais je crois que je suis constitutionnellement incapable de faire des cookies aussi gigantesques.

La conséquence de cette insubordination, c’est que ma première fournée était trop cuite : j’avais bien diminué le temps de cuisson, mais j’ai ensuite laissé les cookies une dizaine de minutes sur la plaque chaude, comme la recette le demandait. C’est sans doute nécessaire quand on fait de gros cookies pour qu’ils finissent de cuire, mais les miens étaient trop petits pour y survivre, et sont devenus croquants. Très bons, mais croquants à coeur, ce qui n’est absolument pas ce qu’on demande à un cookie au chocolat.

Les fournées suivantes se sont avérées infiniment plus convaincantes, une fois le temps et le mode de cuisson maîtrisés, et ces chocolate chip cookies sont sans conteste les meilleurs que j’aie jamais faits : parfait équilibre des saveurs (tendant presque vers le caramel), et texture délicatement croustillante sur les bords, s’assouplissant graduellement jusqu’au centre bien moelleux.

On chante souvent les louanges du cookie au chocolat mangé chaud, à la sortie du four, mais je le préfère largement une fois refroidi — goût plus subtil, consistance mieux définie — et j’irai même jusqu’à dire que ceux-ci sont encore meilleurs le lendemain, si toutefois on arrive à en planquer quelques-uns.

Cookies aux pépites de chocolat

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Quatre-quarts sarrasin et chocolat

Quatre-quarts sarrasin et chocolat

J’adore les quatre-quarts. Dans mon enfance, j’ai eu une longue phase « quatre-quarts breton » au petit déjeuner. Je parle du quatre-quarts breton du supermarché, hein, tout jaune, tout en longueur et cuit dans un papier un peu mou. Je l’aimais légèrement rassis, donc je coupais les tranches à l’avance, et il était vraiment à point au bout de trois ou quatre jours. Une sorte d’affinage de quatre-quarts, vous voyez.

Je n’ai découvert qu’assez récemment la beauté du quatre-quarts maison, et c’est devenu mon gâteau je-le-fais-les-yeux-fermés, en alternance avec le gâteau au yaourt.

Vous connaissez le principe lumineux du quatre-quarts ? On pèse les oeufs, on ajoute le même poids de sucre, de beurre fondu et de farine, et hop ! au four.

Bon, ce que cette formule mnémotechnique ne dit pas, c’est s’il faut peser les oeufs avec ou sans la coquille, et combien de levure chimique il faut ajouter. Mais pour être honnête, ça n’a que peu d’importance. On ne construit pas une fusée ; on fait un gâteau. Vous pesez avec ou sans la coquille, vous mettez une ou deux cuillerées de levure, comme vous le sentez, ça ira bien.

Et c’est une recette qui se prête de bonne grâce à diverses variations — je n’aime rien tant que les recettes qui se prêtent de bonne grâce à diverses variations, ce sont mes meilleurs copines du monde — et je vous présente aujourd’hui l’une de mes préférées : le quatre-quarts sarrasin et chocolat.

Quatre-quarts sarrasin et chocolat

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Poitrine de porc façon ramen à l’Instant Pot

Poitrine de porc façon ramen

Photo réalisée par Céline de Cérou.

J’ai envie de partager avec vous cette recette de poitrine de porc façon ramen depuis, oh, bien deux ans et demi, depuis que je l’ai préparée pour la première fois, en suivant les excellentes instructions de Camille Oger dans son billet Porc braisé facile et rāmen express.

Camille Oger est une auteur et journaliste culinaire française qui voyage à la rencontre d’agriculteurs, de producteurs et de chefs. Elle a passé beaucoup de temps en Asie, et tout particulièrement au Japon. Les articles de son blog sont incroyablement bien documentés et ses photos sont un délice pour qui veut voyager en imagination*.

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Quiche de verdure aux noix

Depuis le début du printemps, mon panier de légumes hebdomadaire contient généralement un gros sac de pousses de salade, le genre qui a du goût et qui gratouille comme des feuilles de moutarde, de la mizuna ou un mélange des deux.

On aime beaucoup les manger avec une vinaigrette classique ou une vinaigrette à l’échalote confite, mais au bout d’un moment la salade ça va un peu — et au bout de quelques jours, elle se plaît de moins en moins dans le bac à légumes. J’ai donc imaginé cette recette de quiche verte pour utiliser ces jolies pousses autrement, avec des noix pour le goût et le croustillant.

Au bout d’un moment la salade ça va un peu, donc j’ai imaginé cette recette de quiche verte pour utiliser ces jolies pousses autrement.

Je prépare cette quiche toute verte avec ma chère pâte à tarte facile à l’huile d’olive : j’en garnis un cercle à pâtisserie profond qui donne une quiche petite mais assez haute, ce que je trouve ravissant. On trouve ce type de cercle chez les fournisseurs d’équipement culinaire pour les pros — je crois avoir acheté le mien chez E. Dehillerin — mais si vous n’avez pas ça dans vos placards, un plat à tarte normal fera l’affaire.

Jusqu’ici, je n’ai fait que des versions végétariennes de cette quiche, mais si vous avez envie d’y ajouter de la ventrèche grillée et émiettée, des lardons (sans additifs) croustillants ou des restes de poulet rôti effilochés, je pense que ça devrait plutôt bien se passer.

En bonus, cette quiche verte vous donnera des petits restes de pâte à l’huile d’olive, que je vous conseille de recycler en crackers aux algues et aux graines.

Participez à la conversation !

Vous arrive-t-il de crouler sous la verdure et si oui, qu’en faites-vous quand vous avez assez mangé de salade ?

Quiche de verdure aux noix

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Tablette de chocolat au sésame caramélisé

Tablette de chocolat au sésame caramélisé

Peu de temps après la naissance de mon deuxième fils, j’ai reçu un message d’Audrey, une lectrice avec qui je converse par e-mail et via les commentaires, et qui voulait me recommander une recette tirée du blog La Belle au blé dormant. C’était une recette de tablette de chocolat au sésame avec des graines de courge, des graines de tournesol et du sésame caramélisé, que l’auteur du blog Nolwenn et Audrey elle-même avaient trouvées indispensables pour survivre aux premières semaines passées à s’occuper d’un nourrisson.

J’ai lu la recette et j’ai commencé par me dire que jamais de la vie je ne trouverais le temps ni la bande passante de préparer un truc comme ça, mais il faut croire que mon appétence pour le chocolat me ferait soulever des montagnes : n’arrivant plus à penser à autre chose, j’ai fini quelques jours plus tard par réaliser une version modifiée de la recette — avec le sésame seulement — en la décomposant en petites étapes à accomplir dès que j’avais quelques minutes à moi.

La fine amertume et le velouté du chocolat combinés au croustillant grillé du sésame caramélisé, c’était sublime, et je voyais d’ici que cette tablette ne ferait pas de vieux os sur le comptoir de ma cuisine.

Le projet « tablette de chocolat au sésame »

Un matin, j’ai fait griller les graines de sésame. Un peu plus tard, j’ai fait le caramel, ajouté le sésame, et réduit ce (délectable) caramel de sésame en pépites. Et le lendemain, j’ai dégainé ma thermosonde, tempéré le chocolat (si, si ! j’ai même tempéré le chocolat !), ajouté le sésame caramélisé, et versé le tout dans un étroit moule à cake.

Quelques heures plus tard, le chocolat avait pris ; j’ai démoulé l’épaisse tablette de chocolat au sésame et je l’ai découpée en larges tranches. A la première bouchée, mon coeur de chocophile a chaviré : c’était di-vi-ne-ment bon ! La fine amertume et le velouté du chocolat* combinés au croustillant grillé du sésame caramélisé, c’était un accord sublime, et je voyais d’ici que cette tablette ne ferait pas de vieux os sur le comptoir de ma cuisine.

J’ai refait cette recette plusieurs fois depuis, et j’ai même investi dans des moules à tablette en silicone pour avoir le plaisir de casser la tablette en petits carrés (on voit aux traces un peu plus claires sur cette photo que je n’avais pas bien tempéré le chocolat ce jour-là ; à ma décharge, le bébé pleurait). Certaines de ces tablettes de chocolat au sésame ont atterri directement dans mon estomac, les autres ont fait d’assez chics cadeaux gourmands — pour une jeune mère en particulier — et je dois dire avec plaisir qu’elles ont fait leur petit effet.

Je précise que si vous n’avez pas le temps ou l’envie de faire les tablettes, ne manquez pas de vous essayer à ce caramel de sésame : c’est très facile et c’est un délice en soi.

Participez à la conversation !

Avez-vous déjà fait vos propres tablettes de chocolat ? Quelle recette avez-vous réalisée et qu’avez-vous pensé du résultat ?

PS : Faites aussi ce délicieux chocolat au couteau, granola à la cannelle ou ces bouchées croustillantes, amandes et gingembre, et assurez-vous que vous savez comment déguster le chocolat !

* J’utilise par exemple le Guanaja 70% de Valrhona.

Tablette de chocolat au sésame caramélisé

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